C'est ce qu'a annoncé M. Belkacem Aït Saâdi, secrétaire général du ministère, à l'occasion de la réinstallation de la commission nationale et exécutive de solidarité, lors d'une cérémonie organisée, jeudi, au siège de son département. Selon ce responsable, les familles concernées par cette action recevront le pécule à deux reprises. En effet, le ministère de la Solidarité a alloué une enveloppe financière estimée à 19 milliards de centimes alors que la seconde tranche, qui aura lieu à la mi-Ramadhan, est estimée à 38 milliards de centimes, soit le double de la première. « Ce budget sera attribué aux wilayas qui devront trancher au niveau des communes », a expliqué le conférencier. « C'est aux communes de décider si les familles ont besoin d'une enveloppe financière ou de couffins garnis, et ce, en fonction des besoins et des ressources. C'est à l'appréciation des autorités locales », a-t-il précisé. Un total de un million 628.000 familles sont concernées par cette opération qui sera gérée par la commission nationale de solidarité qui a déjà mis en place un filet pour suivre de près le bon déroulement de l'opération. Selon les estimations de M. Aït Saâdi, le ministère pourra assurer l'équivalent de 3.000 DA à 4.000 DA par famille composée, en moyenne, de 6 personnes. « La somme peut être revue à la hausse avec l'implication des autres secteurs », a-t-il rassuré. S'ajoutent à cela, dira-t-il, les aides en faveur des restaurants El Iftar au nombre de 795 cette année contre 800 durant le Ramadhan 2012. « Le nombre d'établissements chargés d'assurer un repas chauds durant le Ramadhan en faveur des personnes démunies ainsi que des passagers pourrait être revu à la hausse grâce à la participation des âmes charitables et des bénévoles », dira-t-il. Et de poursuivre : « Des colis alimentaires seront destinés au Sud à l'occasion du mois sacré ». Pour sa part, le docteur Abdelaziz Lahlou, directeur central chargé du développement, de l'insertion et de l'aide sociale au ministère de la Solidarité a souligné : « Chaque wilaya reçoit une convention signée et l'argent qui est octroyé aux walis sera réparti en fonction des besoins et des contributions enregistrés dans chaque localité. » Par ailleurs, Mme Fatma Djoumi, secrétaire permanente de la commission nationale exécutive et sociale, estime que les actions engagées par son département constituent une pratique héritée de traditions ancestrales. Dans cette optique, dira-t-elle, la politique nationale de solidarité s'inscrit dans une approche multisectorielle associant secteurs de l'Etat, représentants associatifs et de la société civile pour œuvrer dans le domaine social et humanitaire. Raison pour laquelle, a noté la même responsable, la commission nationale exécutive de la solidarité a regroupé différents départements ministériels pour constituer un véritable système de concertation, de proposition, d'informations et d'évaluation des programmes développés autour de la solidarité.