L'ensemble des services d'arrivée et de départ des passagers fonctionnent, plus ou moins, correctement même s'ils ne répondent pas totalement aux normes internationales, selon M. Halim Benattalah, secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, qui s'est rendu hier à l'aéroport international Houari-Boumedienne dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection, en compagnie de M. Tahar Allache, directeur général de l'aéroport. Après une visite des différents services, d'arrivée et de départ des passagers, il n'a pas manqué d'entamer une discussion avec certains d'entre eux pour s'enquérir de leurs préoccupations. Un dispositif spécial a été mis en place pour faciliter les conditions d'accueil des touristes et de la communauté algérienne qui revient passer cette année le Ramadhan en famille. Une certaine satisfaction a été enregistrée par le ministre sur la qualité des services offerts par les Douanes et la PAF en termes d'accueil, comme les fauteuils roulants qui sont proposés aux handicapés à leur descente d'avion. «Mais dans tous les aéroports du monde, on ne peut réduire les longues attentes nécessaires lorsque quatre avions atterrissent en même temps», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse organisée à la fin de la visite. Il a également mis l'accent sur certaines mesures prises récemment par son département ministériel pour faciliter les conditions d'accueil et de séjour de la communauté algérienne établie à l'étranger. M. Benattalah a insisté sur la mise en service, depuis le mois de juin dernier, d'un numéro vert et l'installation des cellules d'écoute et de veille au niveau de 14 wilayas du pays pour répondre aux préoccupations des Algériennes et des Algériens qui rentrent au pays durant l'été qui, en son mois d'août, coïncide cette année avec le Ramadhan. «Hélas ! Au jour d'aujourd'hui, le numéro vert n'est utilisé que par les nationaux jusqu'à saturation et souvent pour poser des problèmes autres que ceux de la communauté algérienne installée à l'étranger», a-t-il ajouté. C'est le cas aussi des infrastructures vieilles de plus d'un siècle qui ne peuvent plus répondre aux normes internationales en termes de qualité et d'accueil. C'est la situation que vit notamment le port d'Alger, dit-il, dont de longues attentes sont enregistrées, souvent, au moment notamment de l'embarquement. Les couloirs étroits ne facilitent pas les choses, selon le secrétaire d'Etat qui a fait allusion à de nouvelles constructions modernes pour prendre en charge les préoccupations de l'an 2010. Il n'en demeure pas moins que les choses se sont améliorées. C'est notamment le cas au niveau de l'aéroport d'Oran. « L'infrastructure des vols internationaux est séparée de celle des vols nationaux dans le cadre de l'amélioration des services d'accueil et des départ des voyageurs», a-t-il indiqué. Cet aéroport, flambant neuf, a connu depuis le mois de juin un flux de 200.000 arrivées et 134.000 départs, selon son DG qui met l'accent sur la nécessité d'améliorer la qualité de services pour hisser l'aérodrome aux normes internationales.