Le métro d'Alger, actuellement de 9,5 km, devra s'étendre à 55 km, à l'horizon 2025 sur l'ensemble du Grand-Alger, a affirmé à l'APS le P-DG de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), Aomar Hadbi. Avec la mise en service de plusieurs extensions desservant les banlieues est, sud et ouest ainsi que l'aéroport, le métro passera à 18 km à la fin 2016. « A fin 2016, Alger aura 18 km de lignes de métro qui seront opérationnelles, et à cette échéance, des quartiers populaires seront desservis par ces lignes comme La Casbah, une partie de Bab El Oued, Bachdjarah, Bourouba, El Harrach et la cité Aïn Naâdja (Gué-de-Constantine) », a-t-il souligné. Il affirmera qu'en décembre 2020, date à laquelle les lignes El Harrach-Bab Ezzouar-aéroport (9 km) et Aïn Naâdja-Baraki (6 km) seront ouvertes, la capitale sera desservie par un réseau de 33 km couvrant outre le centre-ville, les agglomérations des périphéries est, ouest et sud et l'aéroport. Les travaux d'extension de la ligne El Harrach-Bab Ezzouar-aéroport, confiés à l'entreprise Cosider, seront lancés, dit-il, au 4e trimestre 2013. « En 2025, on aura 55 km de métro avec la mise en service des lignes Bab El Oued-Chevalley (8 km) et Chevalley-Draria (14 km), deux extensions qui sont en cours d'étude. » Selon M. Hadbi, la ligne Hai El Badr-El Harrach (4 km) sera opérationnelle fin 2014, ajoutant que les travaux sont concentrés actuellement sur la pose des voies, le montage des équipements électriques et l'aménagement des stations. Quant à l'extension qui va de la Grande-Poste à la place des Martyrs (sur 1,6 km), la fin des travaux de génie civil est prévue pour décembre 2014, selon les prévisions de l'entreprise. Actuellement, les travaux sur la ligne Grande-Poste-place des Martyrs se concentrent sur le creusement du tunnel de 1,6 km qui sera suivi par son bétonnage, a-t-il ajouté. Le responsable a fait savoir aussi que plusieurs techniques modernes sont utilisées dans les travaux de creusement. Celles-ci permettent de « creuser 6 m par jour en moyenne », dira M. Hadbi, précisant que la nature du sol au cœur d'Alger diffère d'une zone à une autre.