A Tindouf, 100 bottes de foin sont parties en fumée tandis qu'à Bechar, 19 arbres fruitiers et 71 palmiers ont été incendiés. A Ghardaïa, ce sont pas moins de 140 palmiers qui ont été calcinés, tandis qu'à Ouargla, les flammes ont causé la perte de 570 bottes de foin, 4 hectares de blé, 2 hectares d'orge, 115 arbres fruitiers et 297 palmiers. A Tamanrasset, les incendies ont ravagé un hectare de blé et 1.349 palmiers. L'intervention des éléments de la Protection civile a permis de sauver d'un incendie un important patrimoine sylvicole et arboricole. Les feux ont causé la perte de 247 hectares de forêt, 213 hectares de maquis et 214 hectares de broussailles. Quelque 1.153 hectares de blé et 686 autres d'orge ont été réduits à néant par les incendies. Les résultats auraient été catastrophiques n'étaient les nombreuses et prestes interventions des éléments de la Protection civile, au terme desquelles pas moins de 8.932 hectares de blé et 4.250 hectares d'orge ont été sauvés. En outre, pendant la même période, ce sont 15.186 arbres fruitiers qui ont été brûlés, alors que 11.503 ont été sauvés grâce à la vigilance des éléments de la Protection civile. Par ailleurs, le nombre total des palmiers brûlés a atteint 3.014, alors que 9.282 ont été sauvés. Le nombre de bottes de foin réduites parties en fumée est estimé à 117.881, au moment où 18.567 ont été sauvées. Le même bilan fait ressortir que les feux ont touché en particulier les wilayas du nord et du nord Sahara. Les éléments de la Protection civile ont également intervenus à 18.862 reprises dans 18 plages durant la même période. Ils ont mis hors de danger plusieurs vies humaines. S'il est vrai que les pompiers sont sur tous les fronts, les citoyens doivent leur faciliter la tâche, en ne se baignant pas, par exemple, dans les plages interdites ou en dehors des heures de surveillance. La vigilance doit être l'affaire de tous. Le nombre total de décès enregistrés dans les plages surveillées s'élève à 9, dont 5 pendant les heures de surveillance. Le même bilan souligne que le nombre de baigneurs sauvés d'une noyade certaine s'élève à 12.910, tandis que 28 personnes sont passées de vie à trépas dans les plages interdites à la baignade. A signaler également un accident causé par un jet-ski.