Plusieurs dizaines de milliers d'interventions, 249 morts, 28 794 personnes sauvées d'une mort certaine, 14 364 ha ravagés par les feux de forêt et de récoltes, 55 457 arbres fruitiers, 6 050 palmiers et près de 300 000 bottes de foin détruits. Tel est le bilan de la protection civile relatif à la période du 1er juin au 30 septembre correspondant à la saison estivale. Le bilan fait part de 50 101 interventions au niveau des plages avec une estimation d'affluence de 103 328 990 pour la période citée. Le nombre de décès est de 48 dans les plages surveillées, dont 26 en dehors des heures de surveillance, et de 65 morts dans les plages interdites à la baignade. Cependant, selon le bilan, le plus grand nombre de morts est enregistré dans les lieux recherchés, certes, pour l'apport de fraîcheur qu'ils offrent mais qui restent vulnérables en matière de sécurité parce que non conçus pour ce genre de détente comme les barrages, les oueds, les lacs, les mares d'eau, les retenues collinaires et les bassins. Le chiffre indique, en effet, pas moins de 136 décès, toutes raisons confondues. Il est évident que l'utilisation de ces lieux relève du domaine de l'aventure et de l'inconscience. Des milliers d'hectares en fumée Parallèlement aux chiffres cités plus haut concernant les incendies de forêt, de maquis, de feux de récoltes, d'arbres fruitiers et de palmiers qui se chiffrent à plus de 14 000 ha partis en fumée, les éléments de la protection civile ont récupéré 3 423 ha notamment de blé et d'orge, 17 632 arbres fruitiers, 21 846 palmiers et 51 000 bottes de foin. À noter que le bilan des incendies de forêt, maquis, broussailles, récoltes concerne le nord du pays, alors que ceux des palmiers et arbres fruitiers concerne les wilayas du sud, à savoir Ghardaïa, Ouargla, Béchar, Adrar, Illizi et Tamanrasset. A. F.