Depuis l'affichage des listes des candidats retenus en août 2012, ces derniers ont déchanté tout juste après avoir crié leur joie qui fut de courte durée. C'est que nombre d'entre eux ont été exclus par l'académie pour être remplacés « en toute priorité » par des candidats détenteurs de master. Mais si certains candidats licenciés ont eu gain de cause, il reste que les services de l'académie leur ont sorti une autre difficulté de leur manche en exigeant d'eux d'accomplir une année de formation avant leur titularisation. En outre, ils ont été surpris par les déclarations des responsables qui leur ont affecté « des décisions de...vacations ». « C'est vraiment le comble, dira l'un d'eux, en affirmant qu'après avoir été retenus dans un concours officiel, en plus d'une année de formation, nous sommes devenus de simples vacataires ! ». « Même si le directeur de l'éducation, qui nous a reçus pendant deux heures, nous a assuré que ces décisions sont provisoires, dans l'attente de la finalisation des procédures administratives par la Fonction publique, il reste que ses déclarations ne nous ont nullement convaincus. » En clair, ces lauréats refusent ces décisions de vacations qu'ils assimilent à ds attrape-nigauds pour enclencher la « procédure » des passe-droits. Jeudi dernier, un autre sit-in a été observé devant l'académie pour exiger des décisions de stage. Il est à souligner que les résultats du concours de recrutement 2012 du personnel enseignant font de plus en plus de remous. Certains candidats non retenus n'arrêtent pas d'organiser des sit-in périodiques devant l'académie pour dénoncer leur exclusion, alors qu'ils remplissaient toutes les conditions exigées. Pour l'exemple, des candidats qui ont de nombreuses années d'expérience n'ont pas été retenus alors qu'ils avaient obtenu dans le concours de recrutement 2012 une moyenne générale de 17 sur 20. Autre ébullition par ailleurs, et ce, dans le cadre de cette rentrée scolaire. Il est ainsi enregistré au niveau des guichets de l'état civil une effervescence particulière, les lieux sont littéralement submergés A l'occasion donc, une véritable ruée a été constatée sur les différents guichets de l'état civil à travers toutes les communes de la wilaya d'Oran qui sont littéralement assaillies. Des files interminables de personnes se forment chaque matin. Etudiants universitaires, nouveaux bacheliers et écoliers ainsi que leurs parents peinent pour se faire délivrer les papiers relatifs aux inscriptions scolaires. Certaines APC ont pris des mesures pour faire face aux lenteurs habituelles dans la délivrance des documents et à l'anarchie qui prévaut dans leurs services. Dans d'autres communes, notamment à l'APC d'Oran, retirer un document administratif est un véritable calvaire pour le citoyen qui demeure impuissant face à cette bureaucratie. Beaucoup de citoyens sont contraints de s'absenter de leur travail à cause justement de cette bureaucratie. Par ailleurs, la forte demande et la pression exercée sur l'état civil est à l'origine d'une rupture des stocks de certains imprimés comme les certificats de résidence et les extraits de naissance N°12, indispensables pour n'importe quel dossier administratif au niveau de certains secteurs. Ce qu'il faut aussi préciser, c'est que ces documents, renouvelés chaque année, du fait de leur courte durée de vie, relève d'une vraie absurdité ! Signalons que plus de 310.000 élèves rejoindront les établissements scolaires aujourd'hui.