Ce théâtre de plein air constitue un joyau architectural, une fierté pour les structures de spectacle de la capitale. C'est un lieu idéal, en pleine cité, pour les représentations en été des manifestations culturelles et artistiques. Il est édifié d'après les standards modernes alliant, les performances du son et de la lumière au confort des spectateurs. Mieux, situé dans un carrefour stratégique où la circulation automobile est intense, de jour comme de nuit, ce vacarme permanent de la rue ne nuit et n'altère nullement la qualité des spectacles. C'est cette ambiance, rehaussée par la douceur de nos nuits d'été que vient de vivre le public cette fin de semaine à travers un concert chaabi animé par trois chanteurs dont le populaire Abdelkader Chercham. «Vous êtes dans le cœur de la capitale, aussi bien géographiquement qu'en ce qui concerne nos traditions et nos coutumes» a annoncé l'animateur de télévision Jalal en présentant le concert. Le programme de ce mois de Ramadhan dans ce théâtre est axé, comme le veut les usages de ce mois sur le chaabi et l'andalou. «Nous organisons nos concerts uniquement les soirées de fin de semaine pour une meilleure détente, un meilleur suivi du spectacle et une meilleure disponibilité de notre public», souligne M Abdelkrim Belarbi, directeur de l'Institut national supérieur de musique. C'est ainsi qu'après le concert chaabi de vendredi dernier, suivi le lendemain de la prestation de l'orchestre andalou, Anadi El Djazair, sont à l'affiche les ensembles andalous, El Inchirah ce 4 septembre, dirigé par Smail Héni, Al Djazira avec à sa tête, Bachir Mazouni, programmé pour le 10 septembre et l'ensemble El Gharnatia de Koléa, le 16 septembre, veille de Lilat El Qadr. Entre temps est programmé le récital du chanteur andalou, Nasréddine Chaouli, le 8 septembre. La soirée finale le 17 septembre sera chaabi avec Abdelkader Chaou et Saddine El Andaloussi qui viendra spécialement de France où il est enseignant de musique andalouse. Pour l'organisation de ces soirées et pour assurer un spectacle irréprochable, il faut saluer l'engagement entier des équipes techniques de l'Institut national supérieur de musique avec à leur tête le régisseur Abderezak Djalal.