« Lors de notre rencontre, il est apparu que nous sommes confrontés aux mêmes menaces et aux mêmes formes de criminalité », a déclaré, jeudi, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel. Afin d'y faire face, le DGSN a appelé les pays africains à « accroître les échanges et à intensifier la coopération policière sur les plans technique et opérationnel ». Dans son discours de clôture des travaux de la 22e conférence régionale africaine d'Interpol, tenue à Oran durant trois jours, le patron de la police a estimé que le nombre des pays africains participants et le haut degré de représentation « peuvent être considérés comme les facteurs d'une parfaite réussite ». Outre « le bon déroulement des travaux, la richesse des débats et la pertinence des interventions », le DGSN a relevé que « les discussions fructueuses ont permis de faire le point sur la situation en matière de crime organisé dans le continent africain, d'apprécier les actions entreprises par l'organisation et d'échanger les expériences entre les pays membres ». Evoquant les recommandations de la conférence, Abdelghani Hamel a affirmé que la stratégie d'Interpol pour l'Afrique 2014-2016 et son plan d'action « constituent le référent approprié à même de répondre dans une large mesure aux préoccupations des pays membres ». Il a également souligné que l'adoption des recommandations relatives au système Interpol de gestion des données sur les armes illicites et leur traçage, l'intensification de la lutte contre le trafic illicite transnational de drogue et le renforcement de la sécurité aux frontières afin de soutenir la lutte antiterroriste ainsi que la mise en œuvre du règlement sur le traitement des données « permettront d'améliorer les capacités d'action des polices en Afrique ».