Le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, a indiqué que la présence de son groupe en Algérie a été notamment soutenue par les incitations accordées par l'Etat aux investissements étrangers. « Il est vrai que la demande d'acier en Algérie est forte, mais notre présence a été également soutenue par le solide cadre incitatif pour les investissements étrangers et aussi par l'excellent partenariat que nous avons avec Sider », a déclaré M. Mittal, dont le groupe signera, aujourd'hui, un nouveau pacte d'actionnariat qui va réduire ses participations à 49% dans sa filiale algérienne ArcelorMittal Annaba. M. Mittal a indiqué que les raisons réelles qui ont incité ArcelorMittal à rester en Algérie sont les nouveaux investissements qui se situent dans un contexte de crise mondiale qui a contraint le groupe à abandonner des sites dans plusieurs pays. « Notre partenariat avec Sider est excellent et avoir le soutien de l'Etat algérien est très important pour s'assurer que le projet sera réalisé tel qu'il a été planifié », a ajouté le patron du numéro un mondial de la sidérurgie. M. Mittal s'est dit « très satisfait » de l'accord finalisé dernièrement entre Sider et ArcelorMittal, qui représente, selon lui, « une grande opportunité » pour entrevoir le développement « à long terme de l'usine sidérurgique d'Annaba et des mines de Ouenza et Boukhadra ». « Le nouvel actionnariat est un excellent modèle économique qui va créer une solide assise pour la croissance et qui démontre aussi notre engagement continu en Algérie », a-t-il indiqué. « Ensemble, avec Sider, nous avons convenu d'un nouveau partenariat qui comprend un investissement important pour répondre à la forte demande de produits sidérurgiques en Algérie que l'industrie locale n'est pas en mesure de satisfaire », a-t-il ajouté à propos du plan de 763 millions de dollars auquel les deux partenaires sont parvenus fin septembre.