Le FCMC a été créée à l'initiative du ministère de la Culture avec comme principaux objectifs de faire connaitre les dernières productions au grand public ainsi que la promotion des jeunes cinéastes et réalisateurs de la région, offrant ainsi un nouvel espace de rencontres et de débats. Sept prix seront distribués à l'issue du festival : quatre dans la catégorie long métrage fiction, un dans les courts métrages et un autre dans la catégorie documentaire. Bien sûr, le prix le plus prestigieux, le « Amayas d'or », sera attribué à la meilleure production dans chaque catégorie. Cette première édition fait la part belle à la créativité des hommes et des femmes cinéastes, engagés pour la liberté et l'évolution de leur société, et offre cette année un panorama précieux de la cinématographie des pays arabes, avec une présence forte des longs métrages dont se sont emparés de nombreux réalisateurs pour témoigner des mutations récentes de leur pays. Des cinéastes, marocains, tunisiens, algériens, nous feront l'honneur de leur présence. Le commissaire de ce festival et le directeur du centre national du cinéma algérien (CNCA), Karim Aït Oumeziane a mis en avant son engagement pour l'épanouissement de la culture en général et de la promotion du cinéma en particulier, en déclarant « Notre vœu le plus cher et notre noble ambition, c'est notre contribution à l'élargissement de l'intérêt porté par nos populations au cinéma. Comme par le passé, nous voudrions que des familles algériennes entières renouent avec les sorties le soir en salles obscures. Nous aurons alors remplis la mission de ce festival ». Il a affirmé que « l'organisation de ce genre de manifestation permet l'évolution. Et dans tout cinéma, il existe des problèmes, il suffit à présent de savoir par où commencer pour les résoudre, le cinéma maghrébin est un cinéma qui évolue même si il n'a pas encore dépassé les clichés et les problèmes de fond : bonne gouvernance, liberté d'expression, conflits »...a-t-il dit, ajoutant que « ce cinéma est devenu un miroir qui réfléchit nos propres réalités. »