A l'issue d'une réunion avec les membres de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves (Fnape), présidée par le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, le ministère a précisé, dans un communiqué, que « le dossier des cours particuliers est à l'étude et fera l'objet de larges concertations avant l'élaboration des textes organiques pour lutter contre ce phénomène ». Lors de cette rencontre, les membres de la Fnape ont exprimé leurs regrets de voir « le phénomène s'amplifier à tous les niveaux d'enseignement, appelant le ministère à adopter une position ferme pour mettre fin à cette situation qui constitue un danger pour la scolarité des élèves et menace la stabilité du secteur ». Les membres de la Fnape ont également évoqué la grève menée par le syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Conseil national autonome (CNA), exprimant leur soutien à la Fédération des parents d'élèves de Bouira qui rejette la réintégration de l'enseignant, qui constituait la revendication principale des grévistes ». La Fnape a reçu des explications du ministère concernant toutes les mesures prises avant, pendant ou après la grève. S'agissant des activités de la Fnape, celle-ci a rappelé l'engagement du ministère à aider à l'organisation de la conférence prévue fin novembre ou décembre et à œuvrer à faciliter le travail des membres de la fédération au niveau des établissements éducatifs ou des directions de wilaya. Plusieurs autres questions pédagogiques et éducatives ainsi que la réintégration des élèves exclus et le rôle des APC dans la gestion des écoles primaires, ont été abordées lors de cette rencontre. La Fnape a proposé « la tenue d'une deuxième session du Baccalauréat ou de reconsidérer la question du rachat ». La tutelle a précisé que certaines de ces préoccupations ont été prises en charge dans le cadre des mesures relatives à la rentrée scolaire, ajoutant qu'elle n'excluait pas d'associer la fédération pour trouver les solutions adéquates aux autres problèmes. Selon le communiqué du ministère, il a été convenu « de maintenir le dialogue par la tenue de réunions bilatérales et la coopération pour la promotion de l'école algérienne ».