Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a plaidé, hier, à Biskra, pour la « moralisation de l'action politique » afin d'éviter « la perversion du militantisme politique et ses effets négatifs sur la société ». M. Belaïd, qui a animé une rencontre de sa formation à l'hôtel des travailleurs de la Poste, a affirmé faire de cette moralisation « un objectif que (son) parti œuvre à concrétiser ». L'absence de moralisation, a-t-il dit à ce propos, « nuit à la classe politique et conduit à l'effondrement des valeurs de la société ». Estimant que l'action politique doit être « loin de tout mensonge et de tout arrivisme », l'intervenant a regretté que d'aucuns aient transformé l'activité politique en « fonds de commerce », avant de soutenir que le parti du Front El Moustakbal s'emploie à « attirer les cadres nationaux pour renforcer les rangs de son conseil national et construire une formation politique puissante par son programme et sa composante humaine ». S'agissant des préparatifs du congrès extraordinaire du parti, prévu les 20 et 21 décembre, M. Belaïd a estimé que les militants de sa formation politique « doivent comprendre que le parti œuvre à concevoir son programme tout en s'ouvrant à tous ceux qui veulent en faire une grande famille cohérente ». Le président du Front El Moustakbal a, par ailleurs, souligné que la position de son parti pour la prochaine élection présidentielle sera « annoncée durant ce même congrès » et se fera « dans l'intérêt du pays, du parti et de ses cadres ».