Le Conseil national du Cnes tiendra une réunion, le week-end prochain, à Alger, pour passer en revue un certain nombre de points où figure notamment l'organisation dans les jours à venir de la conférence nationale du Cnes. Abdelmalek Rahmani, coordinateur nationale du Cnes, contacté hier, a indiqué que la réunion de ce week-end qui interviendra la veille de la rentrée universitaire 2010/2011, aura également à «définir la nature de la protestation et le choix du timing». Evoquant l'ordre du jour «principal» de la réunion, il dira que les membres du Conseil se pencheront sur l'organisation de la conférence nationale dont la date et le lieu seront fixés au cours des travaux de la réunion. Pour M. Rahmani : «Nous avons besoin de cette conférence. Le dialogue doit être appuyé et renforcé par la communauté universitaire». La manifestation du Cnes regroupera différents intervenants dans la vie socioéconomique du pays, enchaîne le coordinateur citant professeurs universitaires, cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et organisations syndicales. Rappelant que des rencontres similaires se tiennent dans des pays développés, il souligne que l'objectif essentiel de la conférence est de «débattre des différents dossiers socioéconomiques de la nation et échange de points de vues sur des questions sensibles dans la vie quotidienne du citoyen (politique salariale et pouvoir d'achat), voire même la coopération entre intervenants dans la prise de décision». Le porte- parole des enseignants du supérieur qui insiste sur la nécessité d'associer les partenaires sociaux dans la prise de décision, estime que le procédé contribuera grandement dans l'apaisement des tensions sociales. «A travers de pareilles initiatives, le Cnes entend promouvoir le dialogue social et contrecarrer l'exclusion dans un processus de concertation permanent loin de toute vision unique et étroite». S'agissant des revendications des universitaires, le Conseil national des enseignants du supérieur passera en revue, durant la même réunion de ce week-end, les engagements de la tutelle, tenus l'an dernier, ajoute encore le représentant du Conseil.