Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs est à pied d'œuvre pour l'examen de plusieurs projets économiques à caractère social au niveau des biens wakfs dans les wilayas du Sud qui comptent 619 des 9.048 biens wakfs enregistrés au niveau national, a souligné, jeudi dernier, à Alger, Abdelouahab Berimia, directeur des wakfs, de la zakat, du hadj et de la omra au ministère. M. Berimia, qui intervenait lors d'une journée d'évaluation des wilayas du Sud sur la zakat et les wakfs en présence du ministre Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé que « le ministère des Affaires religieuses est à pied d'œuvre pour l'examen de la mise en œuvre des projets économiques à caractère social dans les wilayas du Sud en exploitant les biens wakfs de ces wilayas ». Les wilayas du Sud comptent 619 des 9.048 biens wakfs enregistrés au niveau national dont 101 vergers, 21 terres agricoles et 9 terres vierges outre 259 logements de fonction, 34 douches et bains maures ainsi que 175 locaux commerciaux. Parmi ces projets, figurent une clinique wakf à Ouargla et trois autres projets agricoles sous la supervision du ministère de l'Agriculture et du Développement rural dans la même wilaya en plus de la réalisation de locaux commerciaux à Ghardaïa. De son côté, Bouabdellah Ghlamallah a appelé à recourir aux imams dans toutes les questions qui concernent le secteur. Intervenant à l'occasion d'une réunion d'évaluation des wilayas du Sud concernant la zakat et les wakfs, le ministre a indiqué que « les imams et les mosquées sont le capital du secteur, d'où la nécessite de recourir à l'imam dans les questions concernant le secteur ». « Les imams ont contribué à la réussite des projets du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs », citant, à titre d'exemple, le fonds de la zakat. Dans ce cadre, il a indiqué que les imams avaient un rôle important dans la réussite du projet du fonds de la zakat à travers la sensibilisation des personnes quant au placement de leur argent dans le fonds de la zakat, selon les préceptes de la religion musulmane, a ajouté le ministre. Dans les mosquées, « les imams ont la même orientation nationale et le même discours religieux », a souligné Ghlamallah. Dans le même contexte, le ministre a souligné la nécessité pour les conseils scientifiques des directions des affaires religieuses et des wakfs d'insister sur « l'implication des imams dans les projets du secteur ».