Au lancement du Project art de Google, beaucoup d'instituions y ont vu une opportunité d'enrichir le rapport du citoyen à l'art. Le château de Versailles, en France, est de ceux là puisqu'il fut le premier à tenter l'expérience. « Ils étaient les meilleurs dans ce domaine, ils nous proposaient de toucher le plus grand nombre en allant vers le public d'une manière différente. Et, ce qui était essentiel pour nous, nos contenus étaient respectés » résume sa présidente, Catherine Pégard au site lejdd.fr. Un responsable du musée d'Orsay, embarqué juste après le Versailles, dans l'aventure avec Google, explique sur le même site les objectifs recherchés : « Ils avaient des outils et une interface que nous n'avions pas. Surtout, nous avions totalement la main sur ce qui est publié sur ce site. Nos conservateurs ont choisi les 255 tableaux, sculptures et autres pièces mis en ligne. Il fallait que ce soient des œuvres dont les droits soient dans le domaine public [des artistes morts il y a plus de soixante-dix ans], et représentatifs de nos collections. Cela dit, le public a toujours autant envie de venir visiter le musée d'Orsay en vrai. »