Wataniya Telecom Algérie (WTA) a déposé, hier, une réclamation auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour « violations graves des conditions d'octroi de la licence 3G et traduisant le non-respect du cahier des charges 3G par ATM-Mobilis ». « En dépit des graves irrégularités identifiées ces derniers jours, WTA fonde encore l'espoir d'un traitement non-discriminatoire des cas soumis à l'ARPT mais réserve sa possibilité d'exercer toute voie de droit appropriée pour mettre un terme immédiat aux violations actuelles de la législation et de la réglementation nationales », indique un communiqué rendu public par WTA. « Malgré la campagne de désinformation organisée récemment, WTA confirme que le mécanisme de souscription en ligne, qui permettait de faciliter et simplifier l'accès de ses propres abonnés parfaitement identifiés aux services 3G et nécessitait la signature d'un nouveau contrat dans un délai de 15 jours, est totalement conforme au cahier des charges. Sa suspension temporaire intervient malheureusement suite à une demande de l'ARPT dont le bien-fondé a été remis en cause à la fois sur le plan réglementaire et sur le plan opérationnel. Interdire à un opérateur de proposer des services à ses propres clients est une démarche inédite », a précisé le communiqué. Interrogé sur la situation actuelle, M. Joseph Ged, directeur général de WTA, a tenu à rappeler que l'entreprise ne répond pas aux stratagèmes mais maintient sa stratégie. « Nous défendrons les intérêts légitimes de nos 10 millions d'abonnés et de notre entreprise. Nous continuerons à contribuer à la démocratisation du haut débit mobile et à dénoncer la désinformation et les illégalités systématiques qui bloquent le développement sincère de la 3G. Nous le devons par respect à nos abonnés dont l'estime reste le plus important pour nous », a-t-il souligné.