L'opérateur de téléphonie mobile, Ooredoo, s'est plaint lundi auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) des "violations graves" traduisant le "non-respect continu", par son concurrent Mobilis, du cahier des charges de la licence 3G, a indiqué l'opérateur privé dans un communiqué parvenu à l'APS. Aujourd'hui, 23 décembre 2013, Wataniya Telecom Algérie (WTM-Ooredoo) a déposé une réclamation auprès de l'Autorité de Régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour violations graves des conditions d'octroi de la licence 3G et traduisant le non-respect continu du cahier des charges 3G par ATM-Mobilis", a précisé la même source. Cette réclamation fait suite, selon Ooredoo, à "plusieurs autres réclamations transmises à l'ARPT au cours des dernières semaines concernant des pratiques de concurrence déloyale et de dénigrements". Il a fait remarquer que le mécanisme de souscription en ligne permettant de "faciliter et simplifier l'accès de ses propres abonnés parfaitement identifiés aux services 3G et nécessitant la signature d'un nouveau contrat dans un délai de 15 jours, est totalement conforme au cahier des charges". Il a également regretté que la suspension temporaire du mécanisme de souscription en ligne, soit intervenue "suite à une demande de l'ARPT dont le bien-fondé a été remis en cause à la fois sur les plans réglementaire et opérationnel". L'opérateur public Mobilis avait, rappelle-t-on, fait part, dimanche, de son "inquiétude" des "violations" de la part d'"un concurrent", des dispositions réglementaires régissant la commercialisation de la 3G. Mobilis avait noté que la réglementation régissant la commercialisation des offres 3G "a été bafouée par un autre opérateur concurrent, en transgressant le dispositif réglementaire instauré par les autorités publiques devant garantir la transparence et une concurrence loyale et saine". En ce sens, Mobilis "se trouve dans l'obligation de saisir le Conseil de la concurrence et de réunir son Conseil d'administration afin d'examiner cette situation inquiétante", avait souligné la même source. Contacté par l'APS, le chargé de communication de l'ARPT a indiqué que "le Conseil d'administration de l'Autorité doit, d'abord, se réunir pour examiner cette question".