Le facteur humain continue d'être à l'origine des accidents de la route puisque, durant le mois de ramadan, les accidents ont lieu en fin d'après-midi, à l'approche de l'heure de la rupture du jeûne. Au niveau des hôpitaux notamment, on déplore des victimes d'accidents de la route qui ont lieu juste avant le F'tour. Constat que la protection civile a confirmé hier en présentant un bilan lourd enregistré en l'espace de 24 heures. En effet, fait savoir le chargé de communication de la protection civile, huit accidents de la route en eu lieu mardi dernier sur le territoire national, provoquant la mort de dix personnes et blessant 43 autres. L'accident le plus grave, ajoute notre source, s'est produit à El Oued où il y a eu collision entre une voiture et un camion semi-remorque. Quatre morts sont à déplorer. L'autre accident, tout aussi grave, est celui d'un bus qui s'est renversé à Thénia dû à l'excès de vitesse. L'accident survenu vers 17h30 a causé la mort d'un passager et blessant 26 autres. Cela dit, selon les affirmations du vice-président de l'APN, Taazibt, lors du forum El Moudjahid organisé lundi passé sur la loi de finance complémentaire pour 2010, le facteur humain n'est pas le seul en cause dans les accidents de la route. «La qualité des pièces de rechange sont également à l'origine d'un bon nombre d'accidents de la route. D'où la nécessité de prendre les mesures qui s'imposent pour acquérir les pièces d'origine », a-t-il expliqué. Rappelons que, selon les statistiques des services de la gendarmerie nationale, 82 personnes ont trouvé la mort et 921 autres ont été blessées dans 521 accidents de la route, enregistrés sur le territoire national durant la période s'étendant du 25 au 31 août. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans les wilayas de Sétif et Batna avec 32 décès, suivies de Aïn Defla, Constantine et Relizane avec 19 morts. Ces accidents sont dus principalement à l'excès de vitesse, à la perte de contrôle du véhicule, à l'imprudence des piétons, aux dépassements et manœuvres dangereux et au non-respect des distances de sécurité, avait indiqué la gendarmerie.