Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le président Bouteflika préside une réunion d'évaluation Du secteur de la Recherche Scientifique : 2110 brevets enregistrés et 160 projets à valeur ajoutée pour l'industrie identifiés
Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé le 31 août 2010 une réunion restreinte d'évaluation consacrée à la Recherche Scientifique. A cette occasion, Mme la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a présenté une communication qui a porté sur le bilan d'activité 2009-2010 ainsi que les actions projetées au titre du programme 2010-2014. Les mesures prises dans le domaine de l'organisation de la Recherche, ont porté sur le renforcement de l'édifice institutionnel et organisationnel prévu par la loi d'orientation, à travers, notamment : - l'installation de dix commissions intersectorielles de promotion, de programmation et d'évaluation de la recherche scientifique et technique, - le renouvellement et la redynamisation des comités sectoriels permanents, - la mise en place de réseaux en charge des thématiques de recherche prioritaires, - le démarrage effectif du centre national de recherche en biotechnologie, - la création de 105 nouveaux laboratoires de recherche au sein des établissements d'enseignement supérieur, - et la mise en place du Conseil national d'évaluation. Les actions réalisées dans le cadre de la programmation et l'évaluation des activités de recherche se sont traduites par l'élaboration et l'exécution de 34 programmes nationaux de recherche, et la mise en place du système d'évaluation des projets de recherche en ligne. Le renforcement du potentiel scientifique humain a été marqué par la contractualisation de l'activité de recherche, l'intégration des étudiants en master et en doctorat dans les laboratoires de recherche, l'allégement des procédures de création et de gestion des laboratoires de recherche et la possibilité de création de laboratoires inter-établissements, l'amélioration de l'environnement dans lequel évolue l'enseignant chercheur, l'implantation des structures et entités de recherche à l'intérieur des sites universitaires afin de faciliter la mobilité de l'enseignant et, enfin, le lancement d'une opération «jeunes talents» afin de sélectionner 3000 chercheurs potentiels parmi les étudiants en masters et doctorats. Par ailleurs, dans le domaine des infrastructures, les capacités de recherche ont été renforcées par la réception de 50 laboratoires universitaires, du Centre national des technologies industrielles, de l'unité des composants électroniques et de l'unité de recherche photonique, de 3 centres régionaux d'analyses physico-chimiques, de 17 plateaux techniques au sein d'établissements universitaires, le lancement en réalisation de deux centres d'innovation et de transfert technologique, et des centres des sciences et génie des matériaux, de recherche médical, de recherche agroalimentaire, de chimie verte, de recherche sur les risques majeurs, de recherche en mines et métallurgie, en environnement et développement durable, en ressources en eau, d'un observatoire d'astronomie. De même, plusieurs équipements scientifiques ont été réalisés, dont le premier laser algérien, le lancement de la fabrication de la fibre optique et la réalisation du premier panneau solaire algérien. Les financements publics de la recherche scientifique atteindront plus de 25 milliards de dinars pour l'année en cours. En plus de la prise en charge des activités entreprises, et de l'amélioration constante de l'environnement de la recherche, ces financements couvrent également le lancement des nouveaux projets dans le cadre des programmes nationaux de recherche. La coopération scientifique et le partenariat se sont concrétisés à travers plusieurs conventions aux plans national et international. Dans le domaine de la production scientifique, l'année 2009 a connu une courbe de croissance en termes de publications, avec 2972 publications réalisées, 2110 brevets enregistrés et 160 projets à valeur ajoutée pour l'industrie identifiés. En matière d'infrastructures d'équipements et de maintenance, il a été procédé au lancement effectif de la réalisation des infrastructures devant abriter 13 centres et stations de recherche, 3 unités de recherche de soutien et d'aide au diagnostic hospitalo-universitaire, 5 incubateurs, 83 laboratoires de recherche, des études pour la réalisation d'une tour solaire thermique, d'une station aquacole expérimentale, d'un centre de recherche sur les médicaments et la toxicologie et d'un centre de recherche en sciences islamiques. Il sera également procédé au lancement d'une étude de recherche sur les plantes médicinales, d'un centre de recherche en urbanisme et aménagement du territoire et d'un centre de recherche en sciences du vivant. De même qu'il est prévu l'acquisition d'équipements scientifiques pour 17 plateaux techniques, 9 centres et unités de recherche, 11 unités de calcul intensif et de laboratoires. Un plan de formation généralisée sera mis en œuvre en relation avec l'ensemble du personnel technique dans le domaine de l'engineering, des applications et de la maintenance. Par ailleurs, pour ce qui est de la valorisation des résultats de la recherche et le renforcement des relations avec le secteur socio-économique, les actions projetées visent essentiellement la mise en place des cellules de valorisation au sein des universités et des filiales technologiques rattachées au centre de recherche, la poursuite de la dynamique d'installation des incubateurs et des start-up et la création de centres d'innovation et de transfert technologique, et le soutien technique et financier aux structures de valorisation. Ces actions ont été complétées par la mise en œuvre d'un dispositif juridique relatif à l'exonération des taxes, des droits de douanes et TVA pour les équipements scientifiques, l'élaboration et la mise en œuvre d'allègement fiscal au profit des entreprises assurant des activités de recherche-développement, et, enfin, la mise en place d'un Fonds pour le financement des incubateurs et start-up et des entreprises innovantes. A l'issue de l'évaluation du secteur, le président de la République a invité le gouvernement «à poursuivre les efforts en vue de parachever le dispositif institutionnel et organisationnel de la recherche scientifique et de mobiliser toutes les compétences nationales en Algérie et à l'étranger pour renforcer la contribution de la recherche au service du développement national». Le chef de l'Etat a, par ailleurs, mis l'accent sur «la nécessité de promouvoir et de soutenir toutes les actions projetées visant à assurer et à accroître le transfert du produit de la recherche vers le secteur socio-économique».