Au total, 32 nouvelles découvertes ont été réalisées l'année dernière, dont 29 en efforts propres de Sonatrach, a précisé M. Yousfi. Ceci représente trois fois plus par rapport à ce qui a été réalisé en 2012 et devra permettre de doubler la production de gaz naturel et d'augmenter de 50% la production pétrolière dans les 10 prochaines années, selon le ministre qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale, repris par l'APS. Les opérations d'exploration ont touché des bassins nouveaux, parallèlement à la « prise de risques techniques », en procédant à des forages plus profonds jusqu'à 500 m et sous les gisements existants déjà en plus des opérations en offshore, a-t-il précisé. Actuellement, la production pétrolière est estimée à 1,2 million de barils par jour. Pour l'instant, le pays continuera son rythme de production d'hydrocarbures pour soutenir le développement économique et social, sauf en cas de « nécessité », selon M. Yousfi C'est-à-dire pour des raisons techniques, la production risquerait de baisser. Mais, dira-t-il, « je crois que l'Algérie a besoin de continuer à exporter ses hydrocarbures pour accélérer le développement économique et social du pays comme c'est le cas actuellement ». D'ailleurs, il est prévu dans le futur et à partir de 2014 d'augmenter les niveaux de production de gaz et de pétrole avec l'entrée en production de nouveaux gisements, a-t-il avancé. Pour le gaz naturel, en dépit de la baisse du volume exporté vers les pays européens, en raison de la crise économique, la production a connu un accroissement qui devrait se poursuivre pour les années prochaines, a noté le ministre. S'agissant des ressources non conventionnelles, les réserves prouvées sont estimées entre 25.000 et 30.000 milliards de mètres cubes pour le gaz et 6 à 10 milliards de barils pour le pétrole, a ajouté le ministre. Pour leur éventuelle exploitation, le groupe Sonatrach est actuellement en discussion avec des partenaires étrangers, et ce, à partir de l'année en cours, a-t-il signalé.