Six protocoles d'accord et conventions-cadres ont été conclus, hier, entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et son homologue français. Le premier protocole d'accord signé entre Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Geneviève Fioraso, ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, porte sur la mise en place d'un comité chargé de définir les modalités en vue de créer un comité mixte dont la mission est « d'identifier les activités de formation et de recherche dans le domaine du développement et de la prise en charge des cours sur la modélisation, la simulation et le calcul intensif ». Il aura également comme mission « l'organisation d'écoles d'été, l'encadrement de doctorants algériens et l'établissement d'un programme de stages d'ingénieur ainsi que l'échange de chercheurs et d'enseignants chercheurs pour des visites de longue durée dans ce domaine ». Les deux parties ont procédé à la signature d'un accord sur « la mise en place d'un réseau mixte liant les écoles algériennes et les grandes écoles françaises ». Un autre accord entre la Direction de la recherche scientifique et du développement technologique du ministère de l'Enseignement supérieur et l'Agence française d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur prévoit « le développement d'actions de coopération dans le domaine de l'évaluation des entités de recherche en France et en Algérie, l'élaboration d'un programme d'échanges ou de formation de personnel scientifique et administratif et l'organisation d'événements afin de promouvoir la réflexion sur le processus d'évaluation de la recherche ». Une convention-cadre a été, en outre, conclue entre l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) et la Banque publique d'investissement française. Le protocole de coopération signé entre la direction générale de la recherche scientifique et la Minatec du Commissariat de l'énergie atomique de Grenoble porte, lui, sur le développement de la nanotechnologie. Une déclaration d'intention a été également signée entre l'Université d'Oran et le Centre national de recherche scientifique français (CNRS) pour la mise en place d'un détachement de chercheurs du CNRS au niveau de l'Université d'Oran pour la réalisation d'un centre de recherche en physique expérimentale.