Deux réunions tenues cette semaine n'ont pas abouti. La première entre l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) et le département de Baba Ahmed a « débouché sur un échec », nous a affirmé, mardi dernier, le chargé de communication de l'UNPEF, Messaoud Amraoui. La raison : « la tutelle s'est contentée de promesses », précise-t-il. Résultat : le syndicat maintient la grève prévue pour le 26 janvier prochain. Une décision qui a déçu le président de l'Union nationale des associations de parents d'élèves, Khaled Ahmed. « Pourtant, nous avons eu des échos selon lesquels les syndicats n'opteront pas pour la grève », affirme-t-il, non sans préciser qu'il est temps de mettre fin à ce bras de fer qui n'a que trop duré et d'en finir avec « cette pression qui pèse chaque année sur les élèves et les parents ». Même sort pour la rencontre d'hier entre le ministère et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). La réunion s'est soldée par « des promesses », a lancé le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane. Conséquence : il annonce que la grève de deux jours prévue les 26 et 27 janvier est « maintenue ». « Nous n'avons pas le choix. Le ministère ne nous a pas convaincus. Il a tenu le même langage sans aucune avancée notable quant à la prise en charge concrète de nos revendications », explique-t-il. Pour le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), une réunion de son conseil national est prévue samedi prochain afin de trancher l'éventualité d'un retour à la protestation, a fait savoir son coordinateur, Nouar Larbi qui a précisé que le ministre n'a pas pris attache avec le syndicat pour une éventuelle rencontre. Même démarche pour le Conseil des lycées d'Algérie qui a prévu son conseil national pour demain afin de « définir l'action de protestation à envisager », a annoncé son secrétaire général, Achour Idir. Celui-ci regrette que les précédentes rencontres avec la tutelle n'aient pu aboutir aux résultats escomptés. « La tutelle se désengage de la plupart des revendications et avance comme argument que celles-ci sont du ressort du gouvernement », relève-t-il. Ce qui n'est pas faux ! Rappel : le ministère de l'Education a indiqué que tous les revendications des syndicats ont été satisfaites. Les points qui restent ne relèvent pas des prérogatives absolues du ministère mais « du ressort exclusif du gouvernement », a-t-il insisté.