De grands projets pour l'enseignement supérieur et la recherche scientifique pour l'année 2014. C'est ce qui ressort du rapport du premier responsable du secteur, Mohamed Mebarki, jeudi à l'APN, devant la commission nationale de l'éducation, de l'enseignement supérieur et des affaires religieuses. Après une évaluation du secteur durant l'année 2013, le ministre a tracé les grandes lignes, à court et à moyen termes, du développement des programmes pédagogiques notamment de l'encadrement et de la réforme universitaire. Pour ce qui est de 2013, les facultés ont accueilli plus de 192.000 nouveaux étudiants tandis que plus de 283.000 étudiants ont obtenu leurs diplômes universitaires. Le secteur, en outre, a réceptionné plus de 118 sièges pédagogiques contribuant ainsi à élever le nombre total à 1,25 million. Plus de 70.000 lits ont été ajoutés durant cette année qui a permis d'en atteindre plus de 651.000. Sur le plan pédagogique, 2013-2014 a été marquée, selon le ministre, par des réformes importantes relatives à la formation. Ainsi, 559 nouvelles propositions de formation ont été enregistrées. Sur ce volet, la tutelle a décidé de créer une banque de données sur les propositions de formation. Les références universitaires seront également modernisées est mises à la disponibilité des étudiants ainsi que les entreprises et les acteurs sociaux pour introduire les besoins économiques et professionnels dans les propositions de formation. Un organisme de référence est également prévu pour l'évaluation des différents instruments des institutions universitaires dans la formation, la recherche et la bonne gouvernance. Le programme accorde également un grand intérêt pour la formation des enseignants chercheurs dont le nombre est estimés à 48.500. Le secteur a bénéficié, dans ce contexte, de 2.930 nouveaux postes budgétaires pour renforcer l'encadrement. A cet effet, M. Mebarki a précisé que son ministère entamera la deuxième phase du processus de réformes qui sera consacrée à la finalisation de la mise en place d'un système de garantie de la qualité dans les domaines de la recherche scientifique, l'approfondissement de la culture de l'évaluation et la consécration de l'ouverture de l'université sur son environnement national et international. Et afin de garantir un meilleur rendement, le nombre de bourses octroyées aux maîtres assistants a augmenté ainsi que pour les majors de promotion. « Un nouveau programme quinquennal a été ratifié pour renforcer l'encadrement de l'enseignement de la langue anglaise en faveur des majors de promotion. Une centaine de bourses seront octroyées chaque année à partir de la saison prochaine universitaire pour une formation dans les universités britanniques », a indiqué M. Mebarki en faisant part également de l'intention du secteur de s'ouvrir davantage aux technologies de l'information et la communication, avec la mise en place, par exemple, d'un réseau sectoriel et d'un système d'information intégré ainsi que la généralisation de l'enseignement numérique à distance. Cela à court terme. A moyen termes (2016) où 1,7 million étudiants sont attendus, plusieurs projets sont prévus, notamment la formation des formateurs à l'étranger et l'implication des compétences scientifiques algériennes établies à l'étranger. « Pour le développement de la recherche scientifique et l'organisation de ses programmes, il est essentiel d'établir une loi d'orientation et d'encadrement », a estimé le ministre en appelant à la révision du cadre législatif de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique.