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80% des cas en Algérie sont détectés à un stade avancé
Cancer de la prostate
Publié dans Horizons le 01 - 02 - 2014


Le cancer de la prostate constitue en Algérie la grande préoccupation des professionnels de la santé. Et pour cause, 80% des cas sont détectés à un stade avancé de la maladie. De ce fait, aucune thérapie ne s'avère efficace. Lors d'une journée scientifique organisée, hier, à Blida par l'association El-Badr d'aide aux malades atteints de cancer, les scientifiques ont abordé l'autre difficulté, celle de l'accès à la radiothérapie. Un problème récurrent auquel font face les malades du cancer de la prostate dont certains attendent plus d'une année pour pouvoir accéder à ce type de traitement. Pour le Pr A. Saâri, radiothérapeute, il arrive qu'un patient attend jusqu'à 6 mois pour bénéficier d'une radiothérapie. Au-delà de cette échéance, le traitement devient aléatoire. « Il y a un nombre réduit de centres de radiothérapie pour les malades de cancer. C'est un sérieux problème », a affirmé le Dr M. Mebrek du CHU de Bab El-Oued (Alger). Il explique aussi que le cancer de la prostate évolue en Algérie parce qu'il n'y a pas de politique de prévention et surtout pas de dépistage. Pour lui, tout homme ayant atteint l'âge de 50 ans doit se faire dépister. « Nous préconisons le dépistage parce que le cancer de la prostate évolue lentement et surtout en silence. Donc si le patient présente des symptômes, c'est que la maladie est à un stade avancé », explique-t-il, tout en rassurant que même si les premiers symptômes peuvent révéler un problème de prostate, cela ne signifie pas forcément que le patient est atteint d'un cancer. Les participants ont également évoqué le rôle que peut jouer le médecin généraliste dans le dépistage du cancer de la prostate. Mais le Dr Fethi Benachenou a rappelé une évidence : « Le médecin généraliste est devenu un simple prescripteur de médicaments. » La formation continue des médecins généralistes est négligée et les CHU et autres structures sanitaires de base ne travaillent pas en coordination. « C'est pour cette raison que je dis que notre système actuel de santé est schizophrène dans son fonctionnement et non dans ses aspects théoriques », estime-t-il. Le Dr Fethi Benachenou a évoqué un autre problème de taille pour le dépistage du cancer. Selon lui, le toucher rectal (TR), un geste nécessaire pour détecter la maladie, s'avère fort gênant pour les patients car, selon toujours le Dr Benachenou, la profession est féminisée. « Le TR est un acte obligatoire parce que des gens sont souvent traités pour des hémorroïdes alors qu'ils ont un problème de prostate. C'est un acte par lequel le médecin détecte la maladie », souligne-t-il

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