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Les nouveaux visages de l'émigration
Modèles migratoires en Méditerranée
Publié dans Horizons le 08 - 02 - 2014


Marie Poinsot, directrice de la revue Hommes et Migrations, Aïssa Kadri, sociologue, chercheur, Khelifa Messamah, maître de conférences, chercheur, et Mustapha Harzoune, journaliste, ont développé, hier, à l'Institut français d'Alger, le thème de « Nouveaux modèles migratoires en Méditerranée ». Pour Aïssa Kadri, « les nouvelles mutations dans le processus migratoire datent de la fin des années 70, mettant fin à l'émigration ancienne de nature exclusivement ouvrière ». D'autres analystes avancent que « la mutation s'est faite dans le sillage de la chute du mur de Berlin ». Il a été alors enregistré un afflux des populations de l'Est vers l'Ouest. Mais dans le processus de globalisation de l'économie et des idées et à l'ère de la circulation des flux migratoires, il y a eu un passage qualitatif sur le marché du travail. Ceux qui partent sont souvent des jeunes qui se distinguent aisément de l'ancienne émigration. Ils veulent une autonomisation, rêvent de liberté. Cette nouvelle émigration s'inscrit et intègre d'autres références comme les réseaux sociaux. Ces jeunes veulent tout simplement changer de vie en allant à la découverte de nouveaux horizons. Selon M. Kadri, « une femme sur deux s'inscrit dans ce processus d'émigration mais pas avec la logique de regroupement familial ». « Les mineurs non accompagnés sont également dans ce mouvement. Ils sont 12.000 qui viennent du continent africain. En 1990, des catégories de personnes ont fui le terrorisme. Ils sont médecins, journalistes, architectes... à la recherche d'un sens à leur vie et à se réaliser. Actuellement, les nouveaux réseaux des pays développés fonctionnent comme autant d'appels d'air à l'élite, d'où la recherche d'une émigration triée sur le volet. On est passé de l'émigration subie à une émigration voulue ». Pour M. Khelladi, qui a abordé l'aspect économique, « les compétences sont la clé du développement ». D'où l'éclatement du mouvement migratoire sous les effets du libéralisme. La transition s'est faite vers les sciences et la technologie, levier de toutes les compétences dont ont besoin les pays développés. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont fait émerger le « mercato » des compétences. Ainsi, des multinationales s'implantent et « pompent » la meilleure matière grise par la théorie de l'attractivité. Mustapha Harzoune, qui a abordé l'aspect littéraire qui a émergé depuis les années 90, affirmera que les quatre millions de Franco-Algériens peuvent changer les rapports en bâtissant une passerelle entre les deux rives. Pour étayer ses dires, Harzoune rappelle que beaucoup d'intellectuels issus de l'émigration représentent dignement la France dans les forums et les rencontres de haut niveau. « Ce vœu se réalisera-t-il un jour ? L'avenir nous le dira si les mouvements extrémistes comme le Front National se rendent à la raison », dira-t-il. Beaucoup d'émigrés issus d'origines diverses ont porté à bout de bras l'économie française.

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