Le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi) a affiché, hier, son optimisme concernant la tripartite qui réunira, aujourd'hui, le gouvernement, les organisations patronales et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). « Nous sommes optimistes quant à la prise de mesures relatives à la concrétisation des engagements du gouvernement sur l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et du développement économique à l'occasion de cette rencontre », a indiqué, à l'APS, le président du Club, Abdelkader Aggoun, ajoutant que la participation du Ceimi à cette tripartite est motivée par « l'intention et la détermination affichées par les pouvoirs publics pour la réalisation de l'essor économique escompté ». M. Aggoun a souligné, à cet effet, que le discours tenu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de ses visites de travail à travers les wilayas du pays, « a rassuré les opérateurs économiques nationaux » et « augurent de décisions majeures à prendre lors de cette rencontre ». Le président du Ceimi a, en outre, émis le vœu de voir les conclusions de la dernière tripartite, tenue en octobre 2013, transformées en décisions concrètes afin de « permettre à l'entreprise algérienne de se développer loin de tout obstacle ». La facilitation en matière d'accès au foncier industriel et au financement, l'éradication des contraintes bureaucratiques et l'encouragement de l'investissement constituent, entre autres, les propositions émises par le Ceimi, a encore indiqué M. Aggoun. L'annonce de M. Sellal concernant la création de plusieurs nouvelles zones d'activité à travers l'ensemble des wilayas du pays représente la « meilleure manière de booster l'économie nationale et la création de postes d'emploi au profit des jeunes chômeurs », a-t-il estimé, souhaitant que cette décision soit « appliquée dans les meilleurs délais ». L'abrogation de l'article 87 bis, décision attendue lors de la tripartite, est une « mesure importante pour l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs », a affirmé M. Aggoun, ajoutant que les entreprises membres du Ceimi n'étaient pas concernées directement par cette décision, car « nos employés perçoivent des salaires dépassant le SNMG ».