Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, a procédé, hier, à l'ouverture de la session parlementaire de printemps, prononçant à l'occasion un discours axé notamment sur la prochaine élection présidentielle. A ce titre, il a appelé « les citoyennes et les citoyens à participer massivement à l'élection du premier magistrat de notre jeune République et à exercer ainsi leur droit de citoyenneté en toute liberté et en toute transparence ». Il rassure, à cet effet, que « toutes les garanties ont été données au plus haut niveau de l'Etat pour que l'urne soit le seul juge à départager les candidats, et ce, dans le respect de l'éthique et de l'esprit de la compétition politique ». « Notre peuple, connu pour son esprit nationaliste ainsi que sa capacité à distinguer entre les programmes électoraux crédibles et les programmes utopiques, étant conscient des défis de cette période ainsi que de ceux à relever à l'avenir, a besoin de l'expérience d'une personnalité politique de haut niveau qui a fait ses preuves et qui jouit du respect et de la considération sur la scène internationale », a estimé M. Ould-Khelifa. Cette personnalité n'est autre qu'Abdelaziz Bouteflika qui, « grâce à sa sagesse et à sa clairvoyance, a réalisé un bilan honorable ». Le souhait de M. Ould-Khelifa est de voir les Algériens se diriger massivement aux urnes et pour qu'ils réalisent, « sans tutelle aucune, leur propre printemps et mettent ainsi en place les fondations d'un Etat fort, sûr et stable, un Etat de droit, grâce à un commandement qui concrétisera les espoirs des générations montantes ». Le président de l'APN a précisé que l'Assemblée poursuivra ses missions constitutionnelles relatives à l'examen des textes qui lui seront soumis lors de cette session, à savoir les projets de loi relatifs à la lutte contre la contrebande, aux mutuelles sociales, à l'aviation civile, aux ressources biologiques, au marché du livre, à l'apprentissage, au service national, à l'état civil et à la promotion de la petite et moyenne entreprise ainsi qu'au code des douanes. En tout, dix textes seront au menu de cette session parlementaire qui, selon M. Ould-Khelifa, devra accueillir un autre printemps dans quelques semaines, allusion au scrutin du 17 avril, et ce, « pour une Algérie fidèle à celui qui l'a servie avec dévouement, celui qui lui a consacré une grande partie de sa vie et a répondu présent à son appel afin de la délivrer d'un conflit dévastateur en réconciliant ses enfants, à celui qui a redonné à notre pays sa place de choix parmi les nations, si bien qu'il est devenu une référence en matière de réformes, d'élargissement de la base démocratique et un modèle de sécurité et de stabilité dans un environnement régional qui connaît des troubles, où certains pays sont considérés en situation d'échec, et un contexte international marqué par une crise économique et financière ».