La victoire du CSC face à CRB Aïn Fakroun 2-0 a été obtenue dans la douleur dans un match marqué par des scènes de violence. En effet, le stade de Aïn M'lila, qui accueille les rencontres du CRBAF, a été le théâtre d'incidents entre les deux galeries après le deuxième but de Boulemdaïs à la 55e minute. Des incidents qui ont commencé par les jets de projectiles puis par l'envahissement du terrain, ce qui a contraint l'arbitre à arrêter la rencontre pendant plus de 25 minutes. Ces incidents ont fait plusieurs blessés : deux joueurs du CSC, Boulemdais et Sameur, en plus de cinq supporters dont deux sont dans un état grave, et l'arbitre assistant touché par un projectile. Les dirigeants du CRBAF sont impliqués dans ces scènes de violence, affirme la direction du CSC. Son président, Omar Bentobal, a ouvertement accusé le président du CRBAF, Hassane Bekouche d'avoir incité les supporters et intimidé l'équipe du CSC avant et pendant le match. Plus grave encore, il accuse ce dernier d'avoir agressé le joueur Sameur sur la main courante, tout en soulignant que l'entraîneur Abbas a dirigé son équipe à partir du banc de touche alors qu'il était sous le coup d'une suspension. Le joueur Sameur a eu l'arcade sourcilière ouverte nécessitant cinq points de suture. Inadmissible et gravissime, tels sont les propos de l'entraîneur du CSC, Bernard Simondi. Traumatisé par ces scènes de violence, le technicien français a déclaré que son équipe a vécu un cauchemar et que les hostilités de la part des dirigeants et des supporters du CRBAF ont commencé dès l'arrivée de l'équipe à Aïn M'lila. En attendant que la LNF statue sur cette affaire, il est à rappeler que le CRBAF a déjà écopé de quatre matchs à huis clos, en début de saison.
