Où s'arrêtera la soif d'acquisitions de Facebook ? A peine plus d'un mois après l'application mobile WhatsApp, le réseau social en ligne a annoncé, mardi dernier, vouloir acheter Oculus VR, un spécialiste de la réalité virtuelle utilisée entre autres pour des jeux vidéo. Oculus est une jeune start-up californienne justement spécialisée dans les technologies de réalité augmentée. Son seul produit annoncé pour l'instant est le casque Oculus Rift, destiné surtout aux jeux vidéo, pour lequel déjà plus de 75.000 kits de développement ont été commandés, selon Facebook. Le réseau social assure ne pas vouloir changer les projets dans les jeux vidéo d'Oculus. Mais « les jeux sont seulement le début. Après le jeu, nous allons faire d'Oculus une plateforme pour beaucoup d'autres expériences », a promis Mark Zuckerberg. Et d'évoquer l'utilisation du casque pour assister à des cours virtuels, consulter un médecin à distance ou faire des achats dans un magasin virtuel. « Nous sommes enthousiastes à l'idée de travailler avec Mark et Facebook pour fournir la meilleure plateforme de réalité virtuelle au monde », a assuré, pour sa part, le co-fondateur et patron d'Oculus, Brendan Iribe. « La mission de Facebook est de connecter le monde, et Oculus développe un nouveau médium qui aide les gens à communiquer de manière complètement différente ». L'annonce du nouvel achat était accueillie sans grand enthousiasme à la Bourse de New York, où le titre du réseau social perdait 0,82% à 64,89 dollars vers 00H00 GMT dans les échanges électroniques suivant la séance officielle.