La Tombe sous le grenadier, chronique d'un temps qui revient de Amar Zentar Mille-Feuilles éditions 42p Prix public : 400 DA A l'automne de sa vie, qu'il est bien beau de replonger dans son lointain printemps. Nombreux sont les auteurs à s'y glisser avec un malin plaisir. Parler de sa vie, mettre au devant ses proches, ses amis, se rappeler certains événements dont on ne soupçonnait pas l'acuité, mais qui s'avèrent plus tard cruciaux... Bref, il faut dire que même parfois douloureuse, cette aventure romanesque demeure passionnante. Dans ce troisième roman, La Tombe sous le grenadier, chronique du temps (Mille-feuilles 2010) qui revient, le brillant journaliste et romancier, Amar Zentar, choisit la voie autobiographique pour s'adresser à ses lecteurs. C'est là une allègre escapade dans le temps, pimentée d'une ribambelle de souvenirs d'enfance, faites d'aventures, de découvertes, de rêves…que l'auteur de But a écrit sur fond d'une texture poétique dont il a—c'est connu—largement la maîtrise. Au fil des lignes et des pages, Amar Zentar s'offre à nous, en effet, usant d'une langue d'autant plus belle et, esthétiquement, envoûtante qu'on se demanderait, le moins du monde, sur le nombre des pages restantes. Autrement dit, le journaliste sait bien par quoi saisir son lecteur. C'est là, une marque de fabrique qui l'a de tout temps distingué d'un bon nombre de ses collègues. Né en 1950 aux Ouadhias dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Amar Zentar est licencié en droit à l'université d'Alger. Journaliste à Révolution Africaine, et à Algérie Actualités, il fera tour à tour partie, à partir de 1997, des rédactions de Demain L'Algérie, El Moudjahid, Le Citoyen, Le Courrier d'Algérie et de diverses autres publications nationales. Il a déjà publié Le But (Laphomic, Alger), «Journal d'un plumitif» (Dar El Gharb, Oran), l'auteur entend publier prochainement Débris de vers un recueil de poésie aux accents à la fois féroces et tendres.