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Coup de cœur - Elle est la première poésie publiée de Téric Boucebci : AYesha insuffle la vie
Publié dans Horizons le 15 - 02 - 2010

Ayesha, Téric Boucebci, Editions Dalimen, 67 pages prix public 350 DA. Les poèmes de Téric Boucebci se lisent comme ils s'écrivent. Leur déclamation est superposée aux sensations qui se dégagent de chacune de ces 60 poésies, à la manière des 60 Hizb, ainsi conçu par cet auteur. Qui n'en est pas en fait à ses premiers écrits. Puisque c'est dans la revue, 12x2, qui se veut un lieu de rassemblement de poètes d'Algérie et d'ailleurs, dont il est le porteur de projet depuis 2003 et qui a servi de support à son inspiration, Dont des échos lui ont été renvoyés dans des revues aux Etats-Unis, en Belgique et en France, en lui offrant leurs espaces.
Aujourd'hui, ce poète contemporain s'est laissé séduire par l'idée de se faire éditer et même de faire la promotion de ce recueil premier, à travers une vente dédicace, à la librairie Tiers Monde dans l'après-midi de samedi dernier avec Dalimen, qui a fait escale dans le monde merveilleux de Téric, en lui suggérant de partager toutes ces émotions réunies en deux temps, deux vies.
Avec cette projection de soi dans le grand univers de l'homme, à travers ces questionnements éternels liés à l'existence, à l'éternité, au moi, à la vérité… Un mysticisme dont est empreint chacun des vers qui s'enroulent autour d'un sentiment, celui de l'humain. Et AYesha est cette interpellation de la vie. Celle de soi et des autres. Un prénom, une femme, un être, un mal être, une interpellation, une attente, un répondant… tous ces besoins de l'Homme avec un grand H qui se joue de sa déraison, pour ne pas faillir, mais agir ; ne pas sombrer mais s'investir, non plus que par la pensée mais par l'action ; ne pas fléchir mais avancer pour permettre cette évolution intérieure afin de lutter contre tout désir d'abandon…
AYsha commence par Je. L'avoir. Celui qui ne se veut nullement pompeux mais un apport de soi, avec les autres… Une sorte d'union pour empêcher la solitude, afin de faire front pour l'amitié, l'écoute, la réception, l'assurance… une force pour contrecarrer toute velléité qui engendre la peur, la tristesse, le chagrin la peine…
Téric Boucebci laisse souvent déteindre sa psychologie sur ses mots, qu'il étreint pour les mener non sans les malmener à bon port. Celui qui porte l'espoir des lendemains meilleurs, qui se résolvent à se tourner vers demain, qui se meuvent dans un devenir. Et c'est là que AYsha émeut, parce que l'être est en pleine effervescence, tantôt se cherche, tantôt se retrouve. Dans cette ambition de vivre, de s'épanouir, de rêver, de se libérer. Téric Boucebci n'a rien inventé, si ce n'est mettre à profit et à profusion cette nature dont l'Homme se détourne mais qu'il continue de courtiser, parce que le vent, l'orage, la pluie, le soleil… passent et repassent et à leur passage, des bouleversements qui aident à l'éclatement, à la libération, au nettoiement, à un meilleur… «Après l'orage, le fruit sec s'est gorgé. Les grains nus deviennent des promesses» (P.37)
Un beau clin d'oeil à cette nature humaine qui subit, se défend, se débat, se consume. Prise dans le piège du temps, du doute et de la quête d'un monde que Téric veut lumière, luminosité, espoir, amour, joie et beauté. Dans Eveil, il jubile : «Dans le lointain le chant du coq éveille les frissons, un nouveau monde se fait, Ayesha, là, j'accède au toit du monde, la Joie» (P. 36) L'auteur s'acharne sur la vie parce qu'elle vaut la peine d'être vécue. Laisser le temps au temps… «Quand le vent, souffle de vie, souffle d'esprit, emporte nos regards, c'est le temps qui s'arrête» (…), P48 AYsha reste une révélation de la poésie vue autrement, vécue comme ce besoin pressent de dire, de confier. Car pour Téric, la poésie est un investissement dans l'écriture. A la lecture de son recueil, il est une libération de toute forme d'aliénation. Où est donc passée la violence ? La réponse est «dans le premier matin d'hiver, à l'aube montante, le monde est devenu cristal, silencieux.
Un prisme de lumière vient réchauffer la rosée saisie sur la feuille.
Penché, l'enfant souffle.
Le long du pétale, une larme coule et vient nourrir la terre»
Ainsi soit-il.


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