Moussa Touati a poursuivi, hier, sa campagne électoral à tendance « économique » à Relizane où il a effectué une activité de proximité. Le candidat du FNA a axé son discours sur la nécessité de lancer des investissements qui soient spécifiques à chaque région du pays. Il a exhorté par la même occasion, les habitants de cette wilaya à travailler dans les secteurs qui font la richesse de cette région, à savoir l'agriculture et l'élevage. C'est ainsi, selon lui, que le chômage serait absorbé. Les habitants qui se sentent enclavés dans leur wilaya, ont salué la visite du candidat du FNA, qu'ils considèrent, selon l'APS, comme la première d'un responsable politique depuis l'indépendance du pays. Moussa Touati s'est montré attentif à leurs doléances relatives au chômage, au logement et à l'absence de moyens de loisirs et de distraction pour les jeunes, notamment. De l'insouciance également des autorités locales qui ne font rien pour développer la région et lutter contre la délinquance. « Il ne faut pas trop compter sur les élus locaux, dont les prérogatives ont été considérablement réduites. Vous devez aller aux urnes, y compris les plus démunis d'entre vous, pour sanctionner ceux qui ont paupérisé les Algériens. Si je suis élu, les délinquants seront pris en charge. Nous avons un important programme social pour couvrir ce genres de fléaux », a appelé le candidat du FNA à la présidentielle, en promettant d'autres changements s'il est élu. A Tiaret, Moussa Touati a évoqué dans son meeting le rôle des élus, qui se limite à « ramasser les ordures ». « Ce sont les fonctionnaires désignés par des décrets présidentiels qui commandent, chef de daïra ou wali. Les élus n'ont aucun rôle, aucun poids », a-t-il estimé en s'interrogeant sur le pouvoir du peuple. « Le seul pouvoir qui existe est celui de l'administration », a-t-il déploré. Il a fait part également du manque d'initiatives de la part des pouvoirs publics dans le domaine agricole. « Tiaret comme Relizane sont des régions agricoles par excellence. On parle d'autosuffisance d'une part mais d'un autre, on ne fait rien pour y parvenir. La culture céréalière est très peu encouragée dans cette région », a-t-il relevé. Moussa Touati s'est engagé, s'il est élu à la tête du pays, à changer les choses, son programme économique étant basé en premier lieu sur l'agriculture. « Le plus important, c'est que les citoyens soient unis. Les jeunes, surtout, doivent connaître leurs droits civils, dont celui d'élire leurs représentants », a-t-il souligné.