Un nouveau formulaire unique d'inscription a été institué en vue de faciliter les démarches des jeunes porteurs de projet, a annoncé, hier, à Alger, le directeur général de l'Ansej, Mourad Zemali. « Depuis le 20 avril dernier, ce formulaire peut être téléchargé sur le site internet de l'Agence (www.ansej.org.dz) », a déclaré Zemali sur les ondes de la Radio nationale. Les futurs entrepreneurs peuvent effectuer une inscription de leur projet en ligne, a-t-il ajouté, soulignant que la mise en place prochainement d'un identifiant personnel leur permettra le suivi de l'examen de leur dossier. Selon Zemali, ces nouvelles dispositions rentrent dans le cadre des mesures visant à lutter contre la bureaucratie. « Entre le moment du dépôt du formulaire par le jeune entrepreneur et l'examen du dossier par le comité de sélection de validation et de financement, les délais ne devraient pas désormais excéder trois semaines », a expliqué le DG de l'Ansej. Toujours au titre des mesures de facilitations, Zemali a précisé que désormais le bail de location et le registre du commerce ne seront exigés des demandeurs qu'après confirmation de l'accord de financement des banques. Evoquant les mesures d'accompagnement en faveur des jeunes promoteurs, ce dernier a, par ailleurs, rappelé que l'Ansej, avec 48 agences et près de 100 annexes, est présente à travers tout le territoire national. « Pour assumer sa mission d'orientation au profit des jeunes, l'Agence dispose d'une cartographie des potentialités locales et des besoins en investissements », a assuré Zemali, ajoutant que « l'Ansej veillait en particulier à ce que la qualification du porteur de projet soit en adéquation avec l'activité projetée ». Concernant les activités ciblées par le dispositif Ansej, le DG a relevé qu'au cours des deux dernières années, la majorité des projets validés concernaient les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et du BTPH. Abordant le bilan de l'Ansej, Zemali a affirmé « qu'au 31 mars 2014, près de 300.000 micro-entreprises ont été créées et les crédits accordés dans ce cadre s'élèvent à 223 milliards de dinars ». « Le dispositif Ansej a, par ailleurs, permis la création de près de 725.000 emplois », a-t-il ajouté, tout en relevant qu'un grand nombre de micro-entreprises ont évolué vers le statut de PME avec plus de dix salariés recrutés. S'inscrivant en faux contre les allégations selon lesquelles de nombreuses entreprises Ansej ne sont pas viables, il a précisé que moins de 10.000 micro-entreprises ont été jusque-là défaillantes, soit un taux inférieur à 5%. Dans le même sens, Zemali a apporté un démenti aux rumeurs concernant le détournement des crédits Ansej. Relevant que sur près de 13.000 dossiers contentieux, près de 7.000 ont connu un règlement à l'amiable (remboursement ou rééchelonnement de la dette), il a indiqué que seulement 615 affaires ont été transmises aux tribunaux, et ce, dans les cas avérés de détournement des crédits.