À quelques jours de la finale de la coupe d'Algérie de football ce jeudi (16 h 30) au stade Tchaker de Blida face au Mouloudia d'Alger, l'entraîneur de la JS Kabylie, Azzedine Aït-Djoudi a rencontré hier à Ben Aknoun les gens de la plume, à l'occasion du forum du quotidien DK News. L'entraîneur des Canaris a souligné la détermination kabyle de renouer avec le sacre. « Disputer une finale de coupe est important dans la vie d'un club. La JSK est habituée à ce genre d'épreuves. Une finale exige un état d'esprit particulier. Les deux équipes partent à chances égales, c'est du 50/50. L'essentiel pour la JSK est de l'emporter au final et ce, même au détriment du spectacle », estime le patron de la barre technique des Jaune et Vert selon qui, « une préparation psychologique spéciale s'impose. Le travail a déjà débuté. Sur le plan humain, je crois que mon effectif se porte bien malgré quelques soucis de blessures, comme Madi et Si Salem. S'y ajoute Remmache qui souffre du scaphoïde. La situation de ce dernier n'est pas pour autant inquiétante. Je crois qu'il peut participer au rendez-vous de jeudi prochain ». Et qu'en est-il pour Asselah dont la participation est toujours incertaine pour cause de blessure ? Le conférencier se veut rassurant : « Nous nous sommes habitués à ces situations. Je n'en fais pas une fixation. Il y a des solutions de rechange. Mazari, ou éventuellement le jeune Amara, peuvent le remplacer ». Aït-Djoudi qui se dit ne sentir aucune pression à la veille de la finale, ne développe pas des signes d'appréhensions après la défaite (surprise) concédée vendredi dernier contre le RC Arba par 4 buts à 3. « Il faut savoir positiver. Dans un match, on ne sait jamais ce qui peut se produire. Des imprévus peuvent intervenir à tout moment. L'équipe est passée à côté en première période, mais en deuxième mi-temps, nous étions nettement supérieurs. N'était le quatrième but encaissé contre le cours de jeu, nous aurions pu revenir avec un meilleur résultat », estime l'entraîneur kabyle, qui précise : « C'est pour vous dire qu'en finale, j'appréhende plutôt la réaction de mes joueurs que l'adversaire ». « Mon avenir ne dépend pas du résultat » Dans la foulée de son intervention, l'ancien sélectionneur national olympique réfute toute forme d'extrapolation le donnant partant en cas d'échec. « C'est faux ! Rien n'indique que je serais sur le banc la saison prochaine en cas de consécration jeudi prochain. Comme il est impossible de prédire mon départ en cas de défaite. Mon avenir n'est pas forcément tributaire du résultat de la finale », précise l'invité de DK News qui souhaite, par ailleurs, une bonne prestation de l'arbitre (Bichari) et un comportement exemplaire des deux galeries.