Les 120 minutes de jeu n'ont pas connu de vainqueur au terme desquelles les deux équipe se sont quittées dos à dos (1-1). Dans une finale, le moins que l'on puisse dire terne, voire insipide, les Algérois auront droit à un début de match favorbale. Trois minutes exactement après le coup d'envoi donné par Mohamed Bichari, les hommes de Bouali trouveront le chemin des filets avec la bénédiction de Ali Rial. Sur un corner tiré par Yahia Cherif botte, le ballon sera dévié par le capitaine kabyle dans les bois du revenant Asselah. Dans les gradins kabyles, c'est la consternation. Chez les Mouloudéens, c'est l'extase. « Certains supporters du Mouloudia ont donné des signes, après le but, d'hystérie », commentent les journalistes accrédités pour la couverture du match. Après plus rien. Absolument rien. L'on assistera à un spectacle désolant. Un Mouloudia en manque d'arguments, qui se contente de gérer son avance au score et une équipe kabyle de trouver des solutions. A l'exception de quelques offensives sporadiques dont la plus nette est celle « dilapidée » par Beziouène à la toute première minute de la deuxième mi-temps dont la balle est sauvée de la ligne de but par Hachoud, les Canaris n'ont pu bousculer cette équipe mouloudéenne dont « l'expérience-coupe » s'est traduite sur la surface de jeu. Gérant à leur guise le match, les Mouloudéens seront trompés par la main de Djehgbala, d'où la penalty accordé par Bichari. Un penalty transformé magistralement par Rial (89'). Un but inespéré mais qui redonne espoir aux Kabyles. Ceux-ci vont dominer les prolongations sans pour autant parvenir à marquer le but du sacre. Ce dernier leur préférera finalement le Doyen au terme de la série des tirs au but. Le Mouloudia a obtenu son septième « vase ». Une revanche sur le sort après la déception de l'année passée. Jour de cauchemar pour Rial L'homme le plus régulier de cette équipe de la JS Kabylie, Ali Rial, aura été la source du « mal » pour les Canaris pendant cette finale de Dame coupe. « Après avoir marqué l'égalisation sur penalty, j'ai dit à Hannachi que Rial va marquer l'histoire aujourd'hui », ébruitait Aït-Djoudi en fin de match. Il a marqué l'histoire, mais pas dans le sens souhaité par les Kabyles. Et pour cause, le capitaine international de la JSK a permis au Doyen d'ouvrir la marque d'un ultime geste « incongru ». Bien qu'il ait réussi à se racheter sur ce penalty transformé dans les dernières secondes de la rencontre, Rial reviendra à la charge ratant son penalty. Un tir raté qui annonce la joie dans les fiefs des mouloudéens. Jour de cauchemar pour Rial. Pour la JSK.