« L'épreuve d'évaluation est reconnue et permet aux candidats libres de s'inscrire officiellement à l'examen du baccalauréat », a précisé Mme Nouria Benghebrit, en s'adressant aux membres de la délégation ministérielle qui l'accompagnaiet. 455.742 candidats libres dont 152.582 filles se sont présentés aux divers centres d'examen recensés à l'échelle nationale pour passer ce test de niveau qui permet d'avoir accès à l'examen du baccalauréat. Selon El Hadj Djilali, directeur de l'établissement Mohamed-Chouiter, on compte 291.722 candidats dont 105.933 filles du cycle secondaire et 164.020 candidats dont 46.649 filles du cycle moyen. Soit une augmentation de 14% pour les examens en candidature libre dans le cycle secondaire comparativemen à 2013. Selon le même responsable, la population carcérale représente 29.294 candidats dont 354 femmes qui ont passé leur examen au niveau de 127 centres. 23.439 d'entre eux sont du cycle moyen et 5.855 candidats du cycle secondaire. Quant aux moyens mobilisés pour ces épreuves, El Hadj Djilali s'est félicité de la disponibilité de 1.530 centres d'examen, de 22 centres de correction et 240 cellules informatisées. Le personnel est au nombre de 94.560 répartis entre 1.530 responsables de centre, 70.059 professeurs et surveillants, 6.917 correcteurs et 15.792 autres intervenants. Ainsi, les candidats du CNEG pourront, après cette épreuve d'évaluation, passer leur bac aux côtés des autres candidats scolarisés le jour « j ». Mme Benghebrit a recommandé de trouver des solutions pour repêcher les candidats et les élèves exclus du système scolaire. « Ce sont leurs parents qui se trouvent dans une détresse totale du fait de voir leurs enfants éjectés du système scolaire ». « Les élèves doivent être orientés pour éviter la déperdition », dira la ministre. « Il est impératif d'être au service de la société, particulièrement quand les candidats ou les élèves sont toujours dans la phase de l'enseignement obligatoire, et ce, en vue de leur redonner espoir et leur permettre de se rattraper », a-t-elle ajouté. A une question relative aux allégations qui soutiennent que des professeurs ont décidé de boycotter la correction des copies des examens, Mme Benghebrit a déclaré qu'« aucun refus n'a été signalé au sein du département de l'Education nationale ». « Ce sont des rumeurs pour décourager et stresser les candidats », a-t-elle assuré.