Le coup d'envoi des examens scolaires officiels sera donné cette année par les épreuves de l'Office national d'enseignement et de formation à distance (Onefd). Pas moins de 455 742 élèves répartis à travers 1 530 centres et 23 356 salles prendront part à l'examen de niveau qui se déroulera les 13 et 14 mai prochain. C'est ce qu'a annoncé hier le premier responsable de l'office lors d'un point de presse consacré à cet événement annuel. Selon Hadj Mohamed Djilani : "Cet examen sanctionne une année d'enseignement à distance et son objectif est de déterminer le niveau de l'apprenant." Une attestation de niveau est remise aux lauréats qui pourront ainsi s'inscrire à un niveau supérieur. Le SG de l'Onefd expliquera à ce propos qu'il suffit pour les élèves de classe terminale et de 4e de s'inscrire à l'office pour pouvoir participer aux examens du bac et du BEM, et ce, après inscription en qualité de candidats libres. Et si l'on se réfère au nombre d'inscrits à ces deux classes, nous pourrons dire que l'Onefd compte 61 594 candidats au BEM et 74 519 postulants au bac. Pour revenir à l'examen de niveau sans lequel les élèves ne peuvent avancer dans leur cursus à distance, sur les 455 742 candidats, on dénombre 164 020 pour le cycle moyen et 291 722 pour le secondaire. Une hausse de 10,25% par rapport à l'année précédente. Cette hausse est également enregistrée dans la participation de la population carcérale. 29 294 candidats sont inscrits dont 354 filles. Soit une augmentation de 34,47%. L'engouement pour cette formule d'enseignement et de formation va crescendo depuis 2009, explique Hadj Djilani. Cet intérêt s'explique, selon lui, par l'utilisation des TIC et la décentralisation. Fini le temps où la scolarité par correspondance était un véritable parcours du combattant. Ce temps est révolu grâce à Internet. Tout se fait en ligne à commencer par les inscriptions. Mieux, même les supports pédagogiques ont évolué. "L'élève a le choix entre plusieurs supports : livres, CD-Rom, site électronique, plateforme e-learning...", explique Abdelaziz Kara, le SG de l'office. À cela s'ajoute, évidemment, l'utilisation de la tablette. Mohamed Bouazizi, responsable du service informatique, dira que "l'utilisation de la tablette a commencé, à titre expérimental, avec les candidats en classe d'examen. Des caractéristiques précises ont été définies mais aucune marque ne leur a été exigée." Les élèves intéressés n'avaient qu'à se rapprocher de l'office ou une de ses agences pour télécharger les cours et autres vidéos. Le directeur de l'office révèlera qu'à partir de l'année prochaine "l'utilisation de la tablette sera élargie à tous les niveaux et les élèves pourront effectuer leurs téléchargements via internet." Autre nouveauté, l'augmentation de la capacité d'utilisation de la plateforme e-learning qui est scindée en deux parties : une pour le moyen et une autre pour le secondaire. Ceci sans oublier le développement du site d'enseignement destiné à la communauté établie à l'étranger. À signaler, enfin, que les résultats de cet examen seront proclamés à la mi-juin. 22 centres de correction et près de 7 000 correcteurs sont mobilisés. M. B Nom Adresse email