L'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) « n'est ni une obsession ni un objectif, il s'agit plutôt d'une perspective pour l'Algérie », a estimé, hier, le SG de l'UGTA, à l'occasion de la troisième rencontre du comité de suivi des engagements du pacte économique et social de croissance. L'Algérie doit, selon lui, protéger son économie pour être en position de force. « L'OMC n'est pas une priorité pour nous car même les pays qui se sont précipités à y adhérer ont fini par changer d'avis. Nous sommes donc tenus de bien réfléchir avant de franchir ce pas, car il est question de nous mettre en position d'imposer notre adhésion », a-t-il ajouté. Par ailleurs, Sidi-Saïd a estimé « nécessaire » de définir les mécanismes permettant la construction de l'économie nationale. « Les constats sont faits. Les préoccupations et les contraintes n'ont plus besoin d'être relevées. Après avoir signé le pacte économique et social de croissance, dans lequel nous sommes tous acteurs et comptables et assurer une attractivité entre les différents partenaires, il faut désormais définir les mécanismes de la construction de l'économie nationale », a-t-il affirmé. Le SG de l'UGTA a, d'ailleurs, suggéré aux pouvoirs publics de soumettre ce document à l'Organisation internationale du travail (OIT).