Une convention d'impulsion économique entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone a été signée, mardi dernier à Alger, dans le cadre d'un forum algéro-espagnol. Le président de la Caci, Tahar Khelil, a estimé que cette convention tombe à point nommé, car les relations économiques entre les deux chambres ont besoin de plus de « mixité ». « C'est cette mixité qui facilitera la concrétisation des grands axes de la coopération algéro-espagnole et développera les performances des PME et PMI algériennes », précise-t-il, se réjouissant que les échanges commerciaux entre les deux parties soient de plus en plus importants. En 2013, leur valeur a atteint 12 milliards de dollars, dont plus de 7 milliards d'importations espagnoles de l'Algérie et 4 milliards de dollars d'importations algériennes. « L'Espagne est le principal acheteur dans les échanges commerciaux. Au premier trimestre 2014, ce pays est classé premier client de l'Algérie avec des achats de 2,25 milliards de dollars et son quatrième fournisseur avec 1,21 milliard de dollars », précise Khelil. Le président de la Caci a souligné que les deux pays ont besoin l'un de l'autre pour maintenir une croissance saine et durable dans un environnement caractérisé par une crise économique mondiale. L'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Alejandro Polanco Mata, a fait justement référence à cette crise qui a poussé les entreprises espagnoles à s'ouvrir vers l'extérieur. « L'Algérie est le premier pays vers qui ces entreprises se sont tournées. Nos investissements en Algérie, représentés par 270 entreprises espagnoles, ont un caractère permanent. Et pour plus de présence, il est nécessaire de trouver des solutions spécifiques à la PME et PMI », souligne-t-il, assurant que le marché algérien est promis à un bel avenir. Un avis que partage également le président de la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone, Miguel Valls, qui qualifie le climat d'affaires dans notre pays « d'attrayant ». « L'économie algérienne est stable et propice au développement de partenariat gagnant-gagnant, via les PME et PMI surtout », précise-t-il.