Une nouvelle performance pour les équipes nationales de powerlifting. Lors des championnats d'Afrique qui se sont déroulés à Bousmaïl mercredi et jeudi derniers, les athlètes algériens ont moissonné 13 médailles d'or, soit 4 en vétéran, 6 en senior et 3 en junior. Au classement par équipes réservé seulement aux seniors, l'Algérie a devancé la Libye et le Maroc. Contacté hier par nos soins, le sélectionneur national, Messaouer a exprimé sa fierté vis-à-vis de la récolte jugée, selon lui, fructueuse. « En tant que technicien, je ne peux qu'être satisfait des résultats. Ça nous a permis de conserver notre sacre pour la deuxième fois consécutive. Je tiens à féliciter les autres éléments qui ont eu des médailles, comme Kebbab Saber qui a été vice-champion d'Afrique. Pour une première aventure, il a été à la hauteur. Nous avons pu qualifier 6 compétiteurs au prochain championnat du monde senior prévu en Afrique du Sud en novembre prochain. Il s'agit de Boukhalfa Ali (56 kg), Lekhal Mohamed (60 kg), Toubal Fatah (82 kg), Asseloune Aïssa (92,5 kg), Aïssa Abdelkader (67,5 kg), Bouaffia Mohamed (-125 kg). On vise de se classer parmi les six meilleures nations ». Concernant le niveau des joutes, notre interlocuteur soulignera qu'il a été bon dans l'ensemble. « La concurrence fut très rude avec les Libyens dans toutes les catégories, mais on a su comment sauvegarder notre suprématie ». Comme dans chaque participation d'une équipe, il y a des satisfactions et des déceptions. Le seul échec inattendu d'après le coach de l'EN est celui du vétéran Aïssa Abdelkader. « Il a fait un brillant passage au dernier championnat du monde des masters, avec 4 médailles, dont deux en or. Qualifié en finale, il a raté le podium au 3e mouvement (au soulevé de terre). Ça n'empêche qu'il aura l'opportunité de se rattraper en novembre au mondial». Le powerlifting, ou la force athlétique, reste une discipline qui se distingue de l'haltérophilie par ses techniques. A propos de sa situation actuelle en Algérie, l'entraîneur national affirmera que ce n'est pas du luxe. « Ce que je peux dire c'est que le powerlifting est en voie de développement chez nous. Il y a des carences financières et matérielles. On souhaite que le MJS donne des aides pour que les pôles de développement forment une relève digne ».