Les pays arabes et africains devront conjuguer leurs efforts pour améliorer leur production et renforcer les échanges commerciaux pour se frayer un chemin vers le marché international. C'est la principale recommandation découlant du Forum international sur l'investissement, le commerce et le transfert des technologiques ouvert, hier, à Alger, à l'initiative du Centre arabo-africain de l'investissement et du développement (Caaid), en partenariat avec l'Université Alger 3. Accueillant 14 pays, le forum, qui s'étalera sur trois jours, constitue une opportunité pour les représentants des pays en voie de développement de « revoir leurs relations commerciales et de les renforcer et surtout d'œuvrer pour instaurer une bonne gouvernance en matière d'investissement », a souligné le directeur du Caaid, Amine Boutalbi. Le forum est une occasion propice, selon lui, pour les pays arabes, particulièrement pour trouver des solutions afin d'attirer les investisseurs étrangers. A noter que le volume des IDE dans cette partie du monde a baissé de moitié, passant de 96 milliards de dollars en 2008 à 47 milliards de dollars en 2013, ce qui a influé sur la croissance qui, elle, a baissé de 4,6 à 2, 01%. Dans ce cadre, Arab Si Mokrane, représentant du Premier ministre, a fait savoir que la nouvelle feuille de route du gouvernement s'inscrit dans cette optique et s'articule autour de quatre principaux axes, à savoir la construction d'une économie diversifiée indépendante du secteur des hydrocarbures, la protection et le développement de la production nationale, l'encouragement des investissements à valeur ajoutée et, enfin, la révision du code des investissements pour plus de facilitations. De son côté, le directeur des investissements auprès du département de l'Industrie et des Mines, Liès Feroukhi, a souligné les facilitations introduites au profit des investissements, dont l'exonération fiscale sur les revenues des entreprises, l'accès des opérateurs étrangers aux ressources financières locales. Dans le même sens, Aït-Abderhamane, directeur au ministère du Commerce, a indiqué que des études ont été lancées pour la mise en œuvre de plusieurs projets, dont le plan national d'orientation des infrastructures commerciales, la création d'un système informatique des marchés, la relance du Conseil de la concurrence et la modernisation des chambres de commerce et d'industrie.