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Entre plages, bosquets et richesses archéologiques
L'été dans la capitale du Chenoua
Publié dans Horizons le 01 - 06 - 2014

Les plages, les criques et bosquets qui se succèdent le long de sa façade maritime assouviront certainement la soif d'évasion des vacanciers en quête d'un refuge loin de la monotonie qu'impose le quotidien et d'un cadre idyllique propice au farniente où les plaisirs et la fraîcheur de la mer atténuent grandement les effets des suffocantes chaleurs qui caractérisent l'été. Favorisée par la nature, Tipasa étend son charme tout au long de ses 123 km de littoral, constitué variablement de sites qui rivalisent en beauté, loin de toute uniformité topographique. Un attribut alléchant, offert par dame nature, qui incite les estivants à pousser, malgré eux, leur curiosité vers de nouvelles découvertes et ne pas, du coup, se contenter uniquement d'un paysage ou la visite agréable d'une seule plage. Il faut savoir qu'à Tipasa, aucune plage ne ressemble à une autre et chaque bosquet se distingue par une richesse florale et un relief particulier. En plus de ses atouts, la côte tipasienne et son arrière-pays s'offrent comme un écrin ouvert à ses amoureux pour y découvrir les vestiges de civilisations ayant façonné des siècles durant son riche patrimoine.
À la découverte de l'antique Césarée
Carrefour des civilisations méditerranéenne, punique, romaine, berbère et arabo-musulmane, pour ne citer que celles-là, la wilaya de Tipasa garde toujours dans les entrailles de ses villes et sites historiques les contours de sa beauté d'antan, témoin de la précieuse place, tant convoitée, qu'elle occupait jadis. Les sites archéologiques de la ville du chef-lieu (ruines romaines et Sainte Salsa), le mausolée Royal de Maurétanie où serait enterrée, selon des théories avancées par des archéologues, Cléopâtre de Célénée épouse du roi berbère Juba II, et la ville de Cherchell, invitent, en effet, les visiteurs à faire un voyage dans le temps. Une pérégrination au sein d'un univers intemporel, dont les repères, en revanche, se matérialisent dans un cadre enchanteur. Caressé par la brise marine, le mausolée Royal de Maurétanie, communément appelé le Tombeau de la Chrétienne, est un tumulus constitué d'immenses pierres soigneusement taillées, dont les parois verticales sont richement parées et soutenues par des structures architecturales, cristallisant dans leur conception le génie et le savoir-faire de nos aïeuls. Bâti sur une butte boisée, non loin de la ville de Sidi Rached, dominant la mer au nord et surplombant du côté opposé les plaines de la Mitidja, le Tombeau de la Chrétienne offre une variété de panoramas d'une beauté imprenable. A quelques encablures, environ 10 km de là, à l'ouest, la ville de Tipasa dévoile, dès l'entrée, un de ses secrets qui ont traversé les siècles. Face à la mer, son site archéologique Est, plus connu sous le nom de Sainte Salsa, est l'un des endroits les plus indiqués pour se ressourcer à travers des vestiges, encore debout, d'un pan entier de la ville antique. De l'autre côté du port, on découvre un autre trésor patrimonial, le parc archéologique ouest en l'occurrence. Baigné par une mer turquoise et joliment agrémenté d'une flore d'un vert éternel, le site en question est, si l'on peut dire, une destination qu'aucun visiteur de la wilaya ne compte zapper de son programme. Immortalisés par Albert Camus dans ses écrits (Les noces de Tipaza), les lieux inspirent encore les artistes et hommes de lettres qui croisent sa beauté. Cherchell, l'ex Césarée, située dans la partie ouest de la wilaya, résiste toujours au temps et à l'action de l'homme, en s'efforçant encore, mais surtout vaillamment, à refléter son prestige historique et son statut citadin qui remonte à l'antiquité. Un héritage perpétué par un patrimoine matériel, mais aussi immatériel, dont s'inspirent encore ses enfants, notamment à travers la musique andalouse et autres célébrations de fêtes religieuses, à l'instar d'El Mawlid Ennabaoui.
Massifs forestiers... dans l'eau
La wilaya de Tipasa est aussi réputée par son luxuriant couvert végétal, particulièrement ses forêts qui clairsement ses plaines et habillent ses massifs, dont le plus connu le mont Chenoua qui veille sur toute la côte. Ces dernières années, après le rétablissement de la paix et la sécurité, les familles de la wilaya, et celles des régions limitrophes, ont ressuscité une tradition qu'on croyait perdue, à savoir le tourisme forestier. Il suffit, en effet, qu'il fasse beau durant n'importe quelle saison pour que les clairières des bosquets soient littéralement envahies, particulièrement celles qui jalonnent la RN-11. Les forêts de Saïdia, Tipasa, El Hamidia ou celles situées dans la partie ouest de la wilaya s'avèrent désormais de potentielles concurrentes des sites de baignade, d'autant plus qu'elles ont l'avantage d'être situées à un jet de pierre de la mer.
55 sites de baignade et autant de décors naturels
Quoi qu'il en soit, il est aussi illusoire d'occulter le fait que Tipasa en été se transforme pour ainsi dire en véritable synonyme de plage. Cette analogie allégorique tire sa substance d'une réalité qui veut que la façade maritime de Tipasa accueille ses amoureux que ce soit ceux venant de l'est (Douaouda) ou de l'ouest (Damous) par un site de baignade. Et entre ces deux villes, 55 plages ponctuent la côte, dont 43 sont autorisées cette année à la baignade. D'est en ouest, le relief côtier et la beauté des plages de Tipasa changent quasiment d'une partie à une autre. Si les plages de Douaouda et Fouka Marine, dont la plus célèbre est celle de colonel Abbes, sont réputées par leur sable clair et leur berges longues, le décor est tout à fait autre du côté de Bou-Ismaïl et ce jusqu'à Aïn Tagouraït en passant par Bouharoun, où les criques rocheuses résistent aux attaques des vagues. Souvent, des pêcheurs à la ligne y viennent jeter l'hameçon dans l'espoir de ferrer une bonne pièce qui se fait de plus en plus désirée. Juste après l'ex-Berard et en arpentant la RN-11, on retrouve deux sites de baignade, dont les eaux sont d'un calme singulier, à telle enseigne qu'il arrive rarement aux maîtres-nageurs d'ôter le drapeau vert. Il s'agit des Kouali. Deux plages rocheuses qu'affectionnent les petits baigneurs, puisqu'elles offrent un avantage de taille, à savoir des eaux tièdes et non profondes. Les plages du centre de la wilaya, notamment celle de Matarès et Chenoua, plantent un tout autre décor avec leur immensité et sable doré. Plus à l'ouest, c'est la corniche du mont Chenoua qui fait office de belvédère naturel pour les contemplateurs de la grande bleue. Au bas de la corniche, de petites plages, telle Kouchet El Djir, offrent un espace de détente pour les vacanciers. El Beldj, mais surtout la plage Bleue avec ses galets et son rocher barbare qui émerge des eaux, demeure l'un des sites que beaucoup de vacanciers adorent fréquenter, notamment ceux venant de la wilaya de Blida. A partir d'El Hamidia et Oued El Bellah, et ce jusqu'à Damous, en passant par Cherchell, Gouraya et Larhat, des endroits paradisiaques, où se mêlent harmonieusement les grands étendues côtières et les forêts, prennent possession d'une nature presque à l'état vierge. En somme, la wilaya de Tipasa mérite bien sa place de choix sur l'échiquier touristique national. Ses atouts naturels la propulsent au rang des destinations les plus prisées par les estivants en témoigne d'ailleurs l'énorme nombre de visiteurs pendant l'été, en dépit de certains manques et insuffisances en matière de commodités.


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