Deux cent vingt plages sur les 589 que compte le littoral ont été interdites, cette année, à la baignade, a informé, hier, la Direction générale de la Protection civile (DGPC), qui précise qu'un effectif de 12.000 agents a été mobilisé contre 9.000 en 2013. La DGPC annonce, dans ce cadre, la mise en place d'un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade durant quatre mois (1er juin au 30 septembre). Cette surveillance s'effectuera, ajoute un communique de la DGPC, tous les jours, de 9h à 19h, notant que la majorité des plages ont été fermées pour cause de pollution et risque particulier. La même source indique que des moyens matériels supplémentaires ont été prévus pour le dispositif de cette année particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d'intervention. Toutefois, la DGPC fait remarquer que les statistiques montrent que la principale cause des noyades reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance. Par ailleurs, la Direction générale de la Protection civile rappelle qu'un total de 43.365 interventions ont eu lieu au niveau des plages en 2013 pour sauver plus de 33.000 personnes de la noyade. Notons qu'un total de 87 décès a été enregistré dont 28 au niveau des plages surveillées, ajoute la même source. Pour éviter, en outre, les bilans « macabres » d'année en année, la Protection civile tente d'inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages, notamment à travers les multiples campagnes de sensibilisation, souligne-t-on.