Les propositions soumises jeudi dernier au ministre d'Etat, chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener la concertation sur le projet de révision de la Constitution, ont porté notamment sur la nature du régime. Ainsi, le Front national algérien (FNA) s'est prononcé en faveur d'un régime « parlementaire » et d'un mandat présidentiel de quatre ans renouvelable une fois, consacrant la séparation des pouvoirs. De son côté, le président du groupe du tiers présidentiel du Conseil de la nation, Mohamed Boukhalfa, a indiqué que les propositions de son groupe ont été axées sur la nécessité de l'« instauration d'un régime semi-présidentiel et du renforcement du rôle du Parlement. Pour sa part, le président du Parti liberté et justice (PLJ), Mohamed Saïd, a émis le vœu de passer le projet de révision de la Constitution par un référendum et non par voie parlementaire, vu les conditions, a-t-il expliqué, dans lesquelles le Parlement a été élu. La moudjahida Zohra Drif Bitat, membre du tiers présidentiel au Conseil de la nation, s'est abstenue, quant à elle, de faire toute déclaration à la presse à l'issue de sa rencontre avec Ouyahia, qui a duré plus de deux heures.