Le chemin de wilaya reliant Ghardaïa et Daya Ben Dahoua est fermé à la circulation routière depuis le début des échauffourées entre les deux communautés. Tout passager ou engin qui ose traverser cet axe routier est systématiquement caillassé. Cette situation est fortement déplorée par les habitants de Ghardaïa. Car, au lieu d'emprunter une route de 7 km, les habitants de Daya sont obligés de contourner la ville et faire un détour de 25 km. Une situation qui engendre des coûts supplémentaires pour les écoliers et les travailleurs en plus de la perte de temps. Sur ce chemin, des quartiers occupés par des mozabites et des arabes s'alternent. Des dispositifs des services de l'ordre sont déployés à proximité des édifices publics. Ce chemin est pratiquement déserté. Seuls les déplacements au sein d'un même quartier sont possibles.