La sélection nationale belge de football renoue avec l'épreuve planétaire. C'est la 11e participation des Belges en coupe du monde. Avant de composter son billet pour le tournoi de Rio de Janeiro, la Belgique a observé une longue éclipse de 12 ans. Un laps de temps exploité par les responsables du football belge en vue de monter une équipe aux relents « mondialistes ». Plusieurs techniciens de renom ont tenu des propos élogieux à l'égard des Diables Rouges. A commencer par l'Italien Fabio Capello, entraîneur de la Russie, adversaire de la Belgique pendant la phase des poules. « J'ai l'impression que la Belgique a de l'avance sur nous. C'est une équipe qui a surtout des qualités physiques. Elle a beaucoup de gars qui frôlent le double mètre et qui sont très costauds. Je les connais bien, Fellaini, Witsel, Lukaku. Alberto Zaccheroni, qui dirige le Japon, m'a notamment dit beaucoup de bien de l'équipe de Wilmots ». Pendant cette coupe du monde, la Belgique, version Lukaku et Hazard, aura à cœur de raviver les mémoires et replonger le pays dans la belle ambiance d'un certain mondial 1986. Un tournoi au terme duquel les Belges, entraînés par Guy This et emmenés par des joueurs de classe mondiale (Pfaff, Gerets, Renquin, Vercautren, Schifo...), avaient réalisé leur meilleure performance disputant, une demi-finale perdue contre l'Argentine de Maradona, vainqueur du trophée. Une génération qui avait marqué l'histoire des Diables rouges. Les hommes du coach Marc Wilmots offrent un profil assez intéressant : physique imprenable, rigueur tactique et surtout de grandes individualités. Des atouts qui font du premier adversaire des Verts pendant le mondial brésilien, un favori du groupe. Tous les pronostics émis donnent la Belgique comme lefavori du groupe. L'entraîneur de Chelsea, José Mourinho, reconnaît les compétences des Diables rouges, mais ils ne les voit pas dépasser le cap des huitièmes de finale. « La Belgique est un talent. Mais la Russie finira première du groupe devant la Belgique », estime le technicien portugais selon lequel les Diables rouges n'ont pas cependant l'étoffe d'aller au-delà des huitièmes de finale. « Affronter l'Allemagne ou le Portugal en huitièmes n'est pas chose aisée. La Belgique ne doit pas passer ce tour », prévoit Mourinho.A moins que Lukaku et Hazard décident autrement.