Facebook. ça inspire énormément. Surtout à l'occasion d'un évènement de la dimension d'un Mondial au... Brésil. Petit clic et l'image vous happe. En réalité, beaucoup de clichés, de reflets nets et variés avec débit incalculable. Tout le monde veut s'immortaliser, de préférence en bonne place ou en compagnie éblouissante. Un supporter aux couleurs des Verts pose intimement avec une créature américaine habillée à la brésilienne, mais aux couleurs du pays de l'Oncle Sam. Exit toute allusion et illusion. Le Mondial est une grande fête qui rassemble trente-deux nationalités arrivées en grappes de milliers de supportrices et supporters. L'occasion des connaissances. Mais achtung, comme le grommellent les Allemands, contre tous les excès. Les envies et les aventures dans ce vaste pays. Les prix au Brésil sont chers. Particulièrement pour toutes les belles choses. Les achalandages vous donnent l'eau à la bouche quand bien même le climat est tropico-austral et ses pluies en hallebardes. Les Algériens sont officiellement 2.500 supporters au Brésil. On parle de 4.000 si l'on comptait ceux venus d'outre-mer. Les Verts de Halilhodzic ne seront pas seuls. « You never walk alone ». Ce n'est pas pour Liverpool. C'est seulement pour attirer l'attention de nos milliers de fans de l'équipe nationale sur le spectre et le syndrome de Ouagadougou qu'on ne veut plus revivre en Algérie de retour du pays des sambas. Elles sont variées et ne « sambe » pas qui veut, comme l'avaient conseillé, avant le départ à Sorocaba, les docteurs Yekdah et Benachenhou à travers la presse écrite et la radio. Dans toutes les grandes fêtes, les « intoxications » s'invitent sans protocole. Le cauchemar de Ouagadougou n'est pas dissipé. Au Brésil, et dans tous les climats tropicaux, une panoplie de maladies est légion et épouse toutes les saisons. Et tous les indélicats et les inconscients. Les « brassages » en situation épidémiologique sont ravageurs si des traitements prophylactiques n'ont pas été effectués (vaccins, traitements et hygiène quotidienne durant le séjour...). Le contingent algérien, après un séjour à Sorocaba et une double nuit bien triste, décevante de Belo Horizonte, les mordus des Verts, après le match, voyageront sur Porto Alegre, la « sudiste », avant d'espérer finir en beauté dans la ville de Curitiba. Périple haletant. Irrésistible en « tentations ». Dans chaque coin du Brésil, Epicure ne se cache pas, surtout en ce 21 juin, jour le plus long annonçant l'été. D'Alger et de toutes les villes d'Algérie, les contacts par téléphone, internet et Facebook sont permanents entre parents et amis avec des supporters algériens se trouvant au pays d'Oscar Niemeyer. Une occasion de communiquer utilement pour rester vigilants sur les dangers des divers « moustiques ». Pour que le rêve de toute l'Algérie des Verts reste un rêve magique quels que soient les résultats de l'équipe. Faut pas tromper ou tremper son chagrin en se « défonçant », dans tous les sens du terme. Pour un retour sain et sauf pour tous. A la question d'où venait sa sagesse ? Loqman répondit : « En suivant des aveugles qui n'envoient jamais le pied sans avoir tâté le terrain ». C'est aussi cela un bon... tour de foot et de découvertes.