Le Conseil de l'Europe a « fermement » condamné l'enlèvement de personnes par des groupes terroristes et leur libération contre le versement de rançons dans une résolution adoptée, lundi dernier, à Luxembourg, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Le Conseil a estimé que de telles concessions ne faisaient que les « encourager (les terroristes) à perpétrer de nouveaux enlèvements et augmentent les risques pour nos citoyens et nos intérêts ». Le Conseil a salué la récente adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de sa résolution 2133 (2014) qui exprimait son « engagement politique » et renforçait les précédentes résolutions 1373 (2001), 1904 (2009), 1989 (2011) et 2083 (2012) du Conseil de sécurité dans lesquelles il est demandé à tous les pays d'empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons. L'Algérie, principale initiatrice des différentes résolutions onusiennes à ce sujet, et qui a réaffirmé, à maintes occasions, sa position doctrinale rejetant catégoriquement le paiement de rançons aux groupes criminels, restait déterminée à persévérer dans ses efforts, en collaboration avec certains de ses partenaires au sein de l'ONU, pour parvenir à la criminalisation de cette pratique, selon les déclarations officielles.