Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a appelé, lundi dernier, à Alger, les imams à saisir l'opportunité du mois sacré du Ramadhan pour une meilleure prise de conscience du fait religieux. Mohamed Aïssa, qui prodiguait des orientations aux imams à l'ouverture des travaux de la conférence mensuelle de la wilaya d'Alger à Dar El Imam, a exhorté ces derniers à saisir l'opportunité du mois de Ramadhan pour « une meilleure prise de conscience du fait religieux à travers les prêches prononcés devant les fidèles ». Selon le premier responsable du secteur, l'imam « est responsable devant Dieu, la société et l'Etat » pour transmettre la religion du Prophète et renforcer les connaissances religieuses et scientifiques pour « préserver la société de toute croyance étrangère à l'Islam et barrer la route aux doctrines sectaires ». Il a souligné la nécessité de respecter la référence religieuse des ulémas algériens, rappelant, à l'occasion, que « la mission des mosquées ne se limite pas seulement à la prière ». « Cette institution doit jouer un rôle qui réponde aux aspirations et préoccupations de la société », a-t-il soutenu.