Le rideau est tombé, dimanche soir, à une heure avancée de la nuit, sur la 10e édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès. L'ultime soirée, au théâtre de verdure Saïm Lakhdar, a été marquée par une série de spectacles aussi riches en couleurs qu'en rythmes. Les différentes troupes d'Egypte, de Tunisie, du Sénégal, de la Turquie et d'autres troupes locales ont interprété plusieurs tours de danses et de chants devant un public sous le charme et conquis par la grâce et l'aisance des danseurs, qui avec des gestes et des mouvements mesurés et synchronisés ont plongé l'assistance dans un monde merveilleux. En plein spectacle, la commissaire du festival, Halima Hankour, a annoncé, avec beaucoup d'émotion, qu'elle remettait le flambeau à une autre équipe pour s'occuper désormais de l'organisation de ce festival. « C'est ma dernière édition », a-t-elle annoncé avec émotion. Ouvert mercredi dernier, cette édition a vu la participation de dix pays étrangers dont la Palestine, invitée d'honneur, qui ont su éblouir la ville de la Mekerra avec des passages artistiques éblouissants, riches en mouvements synchronisés et en couleurs chatoyantes des costumes. Dans une déclaration à la presse, la commissaire du festival a souhaité que les objectifs tracés pour ce festival soient concrétisés, à savoir par une plus grande participation des pays arabes, la création d'une école de danses populaires et un musée où seront regroupés des costumes traditionnels, instruments de musique et autres accessoires liés aux pratiques artistiques puisées du patrimoine national ancestral.
